Maison de Netivot après un tir direct le matin du 12 novembre (Page Facebook de la Police israélienne, 12 novembre 2012)
Maison de Sderot frappée par un tir direct (NRG, Edi Israel, 11 novembre 2012).
Logos des organisations terroristes figurant sur le communiqué publié sur le site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam
Version sophistiquée d'une roquette Quds que le JIP affirme avoir tiré sur Beersheba (Site Internet des Brigades de Jérusalem, 11 novembre 2012)
Aperçu général
1. L'escaladequi a débuté le 10 novembre dans le Sud par un tir de missile antichar sur une jeep de l'armée israélienne se poursuit. Jusqu'à présent, 109 roquettes ont été tirées en territoire israélien, ainsi que plusieurs obus de mortier.
2. Le 12 novembre au matin, les tirs ont repris en direction du territoire israélien, malgré les rapports des médias selon lesquels l'Egypte aurait négocié une trêve avec les organisations terroristes palestiniennes. Les porte-parole des organisations terroristes continuent de menacer Israël de représailles sévères. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré lors d'une réunion du gouvernement le 11 novembre être "prêt à intensifier la réponse".
Tirs de roquettes
3. Tout au long de la journée du 11 novembre, les tirs de roquettes et d'obus de mortier en territoire israélien ont continué, voire augmenté. En outre, des engins à longue portée ont été tirés et ont causé des dégâts plus importants. Le 11 novembre, 64 impacts de roquettes ont été identifiés. Plusieurs obus de mortier ont également été tirés. Des civils israéliens ont été légèrement blessés par les tirs de roquettes, plusieurs ont été traités pour choc et des dégâts matériels importants ont été causés.
4. Ci-après le récapitulatif des tirs de roquettes du 11 novembre :
a. Dans la matinée, une roquette s'est abattue à quelques mètres d'une voiture qui patientait à un feu rouge. Le chauffeur a été blessé et évacué à l'hôpital.
b. Un couple de Sderot qui se rendait au travail a été blessé par des éclats de roquette.
c. Une usine de Sderot a été frappée directement.
d. Dans l'après-midi, deux roquettes Grad ont été tirées sur Beersheba. Les deux engins ont été interceptés et détruits par le système de défense aérienne Dôme de Fer. Il n'y a eu ni victimes ni dégâts.
e. Une roquette a touché le bâtiment de l'une des localités du Néguev occidental.
f. Dans la soirée, trois roquettes ont frappé Sderot et l'un des engins s'est abattu sur un logement résidentiel. Un homme a été choqué et le bâtiment a subi des dommages.
5. Selon les médias, l'accalmie décrétée par médiation égyptienne devait entrer en vigueur à minuit. En réalité, aucun cessez-le-feu n'a été mis en pratique et les tirs de roquettes ont repris le 12 novembre au matin, quand une roquette à longue portée a frappé la ville de Netivot. L'engin s'est abattu dans la cour d'un bâtiment et a causé d'importants dégâts à l'édifice ainsi qu'à plusieurs autres constructions. Des civils ont été traités pour choc. Une autre roquette a porté atteinte à l'alimentation en électricité. Le Front Populaire de Libération de la Palestine a revendiqué la responsabilité de l'attaque. D'autres roquettes ont été tirées sur Ashkelon. Deux engins ont été interceptés et détruits par le système de défense aérienne Dôme de Fer (Porte-parole de Tsahal, 12 novembre 2012). En outre, plusieurs impacts ont été identifiés dans le Néguev occidental dans le secteur du Conseil régional d'Eshkol. A 13h le 12 novembre, dix engins s'étaient abattus en territoire israélien.
Répartition journalière des tirs de roquettes
109 impacts de roquettes ont été identifiés en territoire israélien durant l'escalade actuelle (exact à la date du 12 novembre à 13h). Le nombre ne comprend pas les tirs d'obus de mortier.
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Au total, depuis le début de l'année 2012, 783 impacts de roquettes ont été signalés. Depuis l'Opération Plomb Durci, 1331 engins ont été tirés en territoire israélien. |
Revendication de responsabilité des tirs de roquettes et d'obus de mortier
6. La responsabilité de la plupart des tirs de roquettes a été revendiquée par diverses organisations terroristes, dont leJihad Islamique Palestinien, les Comités de Résistance Populaire, le Front Populaire de Libération de la Palestine et plusieurs réseaux affiliés au jihad mondial. Le Hamas n'a revendiqué que peu d'incidents de tirs mais a soutenu les attaques. Ainsi, sur son site Internet, le Hamas a publié un communiqué conjoint de sa branche armée et d'autres organisations terroristes palestiniennes revendiquant la responsabilité commune des tirs de roquettes. Sur le site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam, une vidéo des tirs de roquettes a été publiée avec les logos des organisations terroristes opérant dans la bande de Gaza (Site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam, 11 novembre 2012). Selon le communiqué, les branches armées des organisations terroristes de la bande de Gaza avaient mis en place une salle d'opérations conjointe afin d'étudier les ripostes possibles (Site Internet Alresala.net, 11 novembre 2012). Les porte-parole du Hamas ont salué les tirs de roquettes et ont proféré des menaces contre Israël.
Réactions d'Israël
Tsahal
7. En riposte à la poursuite des tirs de roquettes, les appareils de l'armée de l'air ont continué à frapper des cibles dans la bande de Gaza. Le 12 novembre à l'aube, l'armée de l'air a frappé des tunnels terroristes et des sites de stockage d'armes au Nord de la bande de Gaza. Un site de tir de roquettes au Sud de la bande de Gaza a également été pris pour cible (Porte-parole de Tsahal, 12 novembre 2012). Les médias palestiniens ont annoncé que personne n'avait été touché dans les frappes (Agences de presse Safa et Ma'an, site internet Paltoday du JIP, 12 novembre 2012)
Gouvernement israélien
8. A l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré que "l'armée israélienne œuvre et œuvrera énergiquement contre les organisations terroristes de la bande de Gaza". Il a ajouté que le monde doit comprendre qu'Israël ne va pas rester les bras croisés face à des tentatives d'attaques. Toujours selon Netanyahu, "Israël est prêt à intensifier la riposte".
9. Le ministre de la Défense Ehud Barak a déclaré qu'Israël n'accepterait pas que les organisations terroristes tentent de modifier les règles. Il a affirmé que "l'essence de la lutte repose sur l'activité de Tsahal à proximité de la barrière de sécurité" et a ajouté qu'il fallait permettre à Tsahal d'œuvrer des "deux côtés de la barrière".
Réactions des organisations terroristes
10. Les porte-parole des organisations terroristes palestiniennes ont continué à blâmer Israël de l'escalade et l'ont menacé de graves représailles, tout en restant prudents. Islam Shahawan, porte-parole du ministère de l'Intérieur de l'administration de facto du Hamas, a déclaré avoir ordonné aux forces de sécurité de se déployer en dehors de leurs positions. Musheir al-Masri, porte-parole de la faction du Hamas au Conseil Législatif Palestinien, a déclaré qu'Israël ne pourra jamais jouir de sécurité, de stabilité et de calme tant que les Palestiniens dans la bande de Gaza ne peuvent en jouir. Il a déclaré que la "résistance palestinienne" [cf., les organisations terroristes] déterminerait les termes d'une accalmie avec Israël, ainsi que les réponses et les attaques. Il a ajouté qu'une accalmie occasionnelle dans les combats n'était rien de plus qu'un temps mort consacré à préparer les "combattants" des diverses organisations en augmentant leur puissance et leurs armes (site Qudsnet, 11 novembre 2012).
