Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (28 août – 2 septembre 2013)

Des patrouilles de Tsahal visées par des engins piégés

• Durant la semaine, des engins piégés ont été activés à deux reprises contre les forces de Tsahal patrouillant près de la barrière de sécurité à la frontière entre Israël et la bande de Gaza (Ynet, 2 septembre 2013) :

• Le 30 août 2013 – Un engin a explosé près d'une patrouille de Tsahal dans le secteur de Sufa. Il n'y a eu ni blessé ni dégât.
• Le 2 septembre 2013 – Deux engins ont explosé près d'une patrouille de Tsahal dans le secteur de Nahal Oz. Il n'y a eu ni blessé ni dégât.

Tirs de roquettes sur Israël

• Aucun tir de roquette n'a été signalé cette semaine en Israël.

Attentat déjoué à Jérusalem [3]

• Au mois d'Août 2013, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté six membres d'une cellule du Hamas de Ramallah et Jérusalem qui s'apprêtaient à commettre un attentat à l'aide d'un engin piégé improvisé dans un centre commercial de Jérusalem durant les fêtes juives de Septembre.
• La cellule était dirigée parHamdi Hasanein Hamdi Roumaneh, résident d'Al-Bireh, né en 1991. Roumaneh avait recruté deux activistes résidents de Jérusalem Est, chargés de transférer la charge en Israël grâce à leur carte d'identité israélienne. Les deux hommes, employés comme agents d'entretien dans le centre commercial de Mamilla, au Centre de Jérusalem, devaient introduire la charge sur place et la dissimuler dans leur casier personnel sur leur lieu de travail. Durant l'une des fêtes juives, alors que le centre devait être bondé, ils prévoyaient de la déposer dans l'un des restaurants ou dans l'une des boutiques sous la forme d'un paquet cadeau.
• Durant l'enquête, un atelier a été découvert au domicile de Roumaneh,contenant du matériel de fabrication d'explosifs. Par ailleurs, des manuels de fabrication d'explosifs et d'engins piégés ont également été trouvés sur place. Roumaneh a avoué être en contact avec un agent d'un atelier de Betunia et deux résidents de Ramallah qui lui ont remis les matériaux chimiques avec lesquels il avait réussi à fabriquer des explosifs improvisés.
• Les membres de la cellule prévoyaient de commettre d'autres attentats, dont une attaque contre des soldats de Tsahal en piégeant une maison à Ramallah, la fabrication et le tir de roquettes sur des localités israéliennes proches de Ramallah et des tirs sur des soldats au barrage de Hizme au Nord de Jérusalem.

Poursuite des activités violentes en Judée-Samarie et à Jérusalem

• Les violences continuent en Judée-Samarie dans le cadre de la "résistance populaire". Des pierres et des cocktails Molotov ont ainsi été lancés sur des véhicules israéliens et les confrontations et les heurts ont continué entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes lors des manifestations hebdomadaires et des émeutes.

Véhicule israélien touché par une pierre à Hébron (Page Facebook du Fatah, 26 août 2013)

La frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza

• Selon des sources égyptiennes, l'armée égyptienne aurait l'intention de mettre en place une zone-tampon à 500m de la frontière avec la bande de Gaza. A cette fin, les Egyptiens résidant près de la frontière ont reçu l'ordre d'évacuer le secteur. En parallèle, il a été annoncé que l'armée égyptienne avait détruit 13 maisons à proximité de la frontière dans lesquelles des ouvertures de tunnels avaient été découvertes (Filastin al-'Aan, 1^er septembre 2013). Les résidents de Rafah du côté égyptien ont organisé un défilé de protestation suite à la décision (Palestine Info, 1^er septembre 2013).

L'armée égyptienne continue de détruire les tunnels de contrebande du côté égyptien de Rafah (Filastin al-'Aan, 1^er septembre 2013)

• Face à la poursuite de la fermeture du terminal de Rafah et à la destruction des tunnels par les Egyptiens, des sources du Hamas ont affirmé que la situation ne faisait qu'empirer. MaherAbu Sabah, le directeur de l'autorité des terminaux, a déclaré que le terminal de Rafah opérait quatre heures par jour et que seules 250 personnes étaient autorisées à l'emprunter chaque jour alors que plus de 5000 personnes attendent de le franchir (Al-Aqsa, 27 août 2013).
• Tareq Labad, porte-parole du ministère de l'Economie de l'administrationde facto du Hamas, a déclaré que la bande de Gaza souffrait d'une pénurie d'essence suite aux activités égyptiennes de destruction des tunnels (Filastin al-Yom, 27 août 2013). Selon Mufid al-Mukhallalati, le ministre de la Santé de l'administration de facto du Hamas, il y aurait pénurie de près de 28 sortes de médicaments. D'après lui, la pénurie d'essence contraint les hôpitaux et les instituts médicaux à acheter de l'essence au marché local. Par ailleurs, en raison de la fermeture de Rafah, la sortie de près de 300 malades nécessitant des soins en-dehors de la bande de Gaza est empêchée (Filastin al-Yom, 27 août 2013).

Incidents entre le Hamas et l'Egypte

• La dégradation des relations entre le Hamas et l'Egypte s'est exprimée une nouvelle fois cette semaine dans deux incidents :

• Le 31 août 2013, des membres des services de sécurité de l'administration de facto du Hamas ont assailli un centre communautaire égyptien dans la bande de Gaza, ont détruit son contenu et arrêté des Egyptiens sur place, dont son directeur Adel Abd al-Rahman. Le ministère égyptien des Affaires étrangères et l'Autorité Palestinienne ont dénoncé le Hamas. L'administration du Hamas a démenti les faits, affirmant avoir uniquement arrêté le responsable du centre culturel (Wafa, Al-Yom Al-Misri, 31 août 2013). Selon Islam Shahwan, porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, le directeur du centre a été convoqué pour enquête. D'après lui, le centre, qui n'avait pas reçu d'autorisation du ministère de l'Intérieur, ne représente pas la communauté égyptienne et n'est que le fruit de l'idée d'un individu à sa tête (Al-Ra'i, 31 août 2013).
• Le 30 août 2013, un navire égyptien a attaqué plusieurs bateaux de pêcheurs de la bande de Gaza dans le secteur de Rafah. En conséquence, deux pêcheurs ont été blessés et cinq ont été arrêtés (Wafa, 30 août 2013). Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a dénoncé les tirs égyptiens, qualifiant l'action d'injustifiée et appelant à libérer les pêcheurs arrêtés.Ihab al-Ghussein,porte-parole de l'administration de facto du Hamas, a demandé à l'Egypte de fournir une réponse claire au sujet de l'attaque et se déclarant surpris par la quantité de frappes égyptiennes contre les Palestiniens, notamment après la révolution (Safa, 30 août 2013).

• Hazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères de l'administration de facto du Hamas, a déclaré que les relations entre le Hamas et l'Egypte étaient en régression, particulièrement au niveau politique. Il a souligné qu'après la chute de Mohamed Morsi, les choses avaient changé et que par rapport au passé, des rencontres officielles entre les deux côtés n'avaient plus lieu. Selon lui, l'aggravation des relations s'exprime par des mesures sur le terrain, comme la fermeture du terminal de Rafah, la destruction des tunnels et la campagne médiatique continue contre le Hamas et la bande de Gaza. Il a ajouté que même les visites de délégations d'aide dans la bande de Gaza avaient totalement cessé. En conséquence, la bande de Gaza se retrouve dans une situation difficile qui l'influence économiquement et politiquement (Al-Nashra, 28 août 2013).

Arrestation de membres du Front Populaire

• La branche armée du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), qui célèbre actuellement le 12^ème anniversaire de la mort d'Abu Ali Mustafa, le secrétaire général de l'organisation, a annoncé dans un communiqué que les services de sécurité intérieure de l'administration de facto du Hamas auraient pris d'assaut des domiciles de ses membres au Nord de Gaza et les auraient arrêtés, les accusant d'avoir tiré des roquettes sur Israël (Site Internet de la branche armée du FPLP, 28 août 2013).

Appel à enlever des soldats israéliens

• Le 1^er septembre 2013, Khadr Habib, haut responsable du Jihad Islamique Palestinien (JIP), a prononcé un discours sous une tente de soutien aux prisonniers installée par l'organisation devant le siège de la Croix Rouge dans la bande de Gaza. Il a appelé à enlever des soldats israéliens afin de pouvoir les échanger contre des prisonniers palestiniens. Selon lui, puisqu'Israël ne reconnaît pas les lois internationales, rien n'empêche d'agir de concert et d'utiliser tous les recours pour faire pression sur Israël (Paltoday, 1^er septembre 2013).

Les négociations entre Israël et l'Autorité Palestinienne

• Des responsables palestiniens ont reconnu la tenue d'une réunion des équipes de négociations le 26 août 2013, qualifiée de "courte" en raison de la plainte déposée par les Palestiniens contre Israël suite à la mort de trois Palestiniens à Qalandia. Un dirigeant palestinien a affirmé que la réunion visait uniquement à témoigner de leur colère et non à négocier (Al-Hayat, 28 août 2013).
• Des responsables de l'AP et du Fatah se sont prononcés cette semaine au sujet des pourparlers :

• A l'occasion d'une réunion du conseil révolutionnaire du Fatah, Mahmoud Abbas a fait référence aux négociations avec Israël, soulignant qu'aucune avancée n'avait été effectuée et que pour l'heure, seules les positions des deux côtés avaient été présentées. Au sujet de la question des prisonniers palestiniens, Mahmoud Abbas a déclaré que la libération de Marwan Barghouti et d'Ahmed Sadate ainsi que celle d'autres terroristes importants étaient à l'ordre du jour politique, ajoutant qu'aucun des détenus emprisonnés en Israël ne serait oublié (Wafa, 1^er septembre 2013).
• Dans un entretien, Riyad al-Maliki,, le ministre des Affaires étrangères de l'AP, a déclaré que la direction palestinienne avait accepté de revenir à la table des négociations suite à l'engagement américain par écrit qualifiant les implantations israéliennes "d'illégales" et affirmant qu'un Etat palestinien serait créé dans les frontières de 1967. Selon lui, il est encore tôt pour parler des résultats des pourparlers, mais la poursuite de la construction dans les implantations porte préjudice aux entretiens. Il a ajouté qu'Israël avait accepté de reprendre les négociations suite à la pression des Etats-Unis et cherche à présent des excuses pour faire marche arrière. Par ailleurs, l'objectif de la construction dans les implantations et de la violence israélienne à l'encontre des Palestiniens est de torpiller les négociations (Agence de presse chinoise, 29 août 2013).

Dispersion de manifestations contre les négociations

• Les forces de sécurité palestiniennes ont dispersé par la force une manifestation à Ramallah contre la reprise des négociations entre Israël et l'Autorité Palestinienne, organisée par des groupes de jeunes par le biais des réseaux sociaux. La manifestation est partie du centre-ville de Ramallah en direction de la Muqata'a, où les manifestants ont été bloqués par les forces de sécurité palestiniennes. Les émeutiers ont appelé à la chute de Mahmoud Abbas et ont critiqué les négociations tenues en dépit de l'incident du camp de réfugiés de Qalandia (le 26 août 2013). Les émeutiers ont demandé à l'AP d'adopter une position ferme après l'incident, qualifié de "massacre dans le camp de réfugiés de Qalandia" (Shihab, 28 août 2013).

• Les services de sécurité de l'AP ont empêché la tenue d'un défilé organisé par des membres du Hamas, prévu le 30 août 2013 au départ de la Mosquée d'Al-Bireh, en protestation contre la poursuite des négociations avec Israël. Les forces de sécurité palestiniennes ont entouré la mosquée et empêché la sortie des activistes. Des sources du Hamas ont critiqué l'activité des services de sécurité contre les manifestants (Al-Raï, 30 août 2013).

Réunion de la troisième convention palestinienne de résistance populaire^[4]

• "La troisième convention palestinienne de résistance populaire" s'est réunie le 31 août 2013 à Qablan (région de Naplouse) sous le titre "Union nationale et plan de résistance afin de faire face aux objectifs" avec la participation de membres des comités régionaux de résistance populaire en Judée-Samarie, de représentants des organisations palestiniennes et de l'Autorité Palestinienne, dont Mahmoud al-Aloul, membre du comité central du Fatah, etSa’ed al-Kuni, ministre des Autorités locales, qui représentait le Président de l'AP (Wafa, 31 août 2013).
• Sa’ed al-Kuni, qui a prononcé un discours au nom du Président, a déclaré que les comités populaires jouaient un rôle important dans la défense de la question palestinienne à tous les niveaux. Selon lui, la résistance populaire a réussi à neutraliser l'armée israélienne et à renforcer la position palestinienne selon laquelle il s'agit d'un peuple "innocent opposé à l'occupation". Il a également souligné la position du futur gouvernement sur le soutien aux activités de résistance populaire des comités centraux. Mahmoud Al-Aloul a déclaré qu'il fallait présenter la résistance populaire comme étant l'option choisie par le peuple palestinien à l'heure actuelle, même si cela ne signifie pas que les Palestiniens ont abandonné les autres options. Il a salué la créativité de la résistance populaire récemment exprimée par la création d'avant-postes et les tentatives de détruire la barrière de sécurité (Ma'an, 31 août 2013).

• Dans le communiqué de conclusion de la conférence, il a été décidé d'accroître les activités de résistance populaire en Judée-Samarie en réaction aux actions de Tsahal et d'Israël. Ainsi, il a été décidé de mettre en place une autorité nationale unifiée de résistance populaire (Youtube, 31 août 2013).

Droite : Sa’ed al-Kuni, le ministre des Autorités locales de l'AP, prononce un discours au nom de Mahmoud Abbas (Wafa, 31 août 2013). Gauche : Naim Murar, coordinateur de l'autorité de suivi de la résistance populaire, lit l'annonce de conclusion de la conférence (Youtube, 31 août 2013)

Des responsables du Fatah commémorent la mort d'Abu Ali Mustafa

• Le 27 août 2013, le FPLP a célébré le 12^ème anniversaire de la mort d'Abu Ali Mustafa, le dirigeant de l'organisation, tué dans une élimination ciblée de Tsahal^[5].Des représentants des organisations palestiniennes, dont du Fatah (Mahmoud al-Aloul et Jibril Rajoub) ont assisté à la commémoration officielle organisée sur sa tombe à Ramallah.

Droite : Mahmoud al-Alloul et Jibril Rajoubà la cérémonie de commémoration d'Abu Ali Mustafa. Gauche : Mahmoud Al-Allouldépose une gerbe sur la tombe d'Abu Ali Mustafa (Page Facebook du Fatah, 27 août 2013)

Incitation à la haine sur la page Facebook officielle du Fatah

• Suite à l'incident du camp de réfugiés de Qalandia, le Fatah a publié sur sa page Facebook officielle une affiche sur laquelle on voit le Premier ministre Benyamin Netanyahu à l'effigie d'Hitler. L'affiche a été publiée par un participant baptisé "Yasser Palestine" qui a qualifié Netanyahu de "Meurtrier". L'affiche est restée sur la page Facebook durant trois jours (26-28 août 2013) avant d'être ôtée (Page Facebook officielle du Fatah, 26 août 2013).

• Sur une autre affiche publié sur sa page Facebook officielle, le Fatah présente le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le Président américain Obama sous les traits de Musulmans et il est écrit "Urgent : l'honorable cheikh Barak Obama et l'honorable cheikhNetanyahu – Nous libérerons la Syrie" (Page Facebook officielle du Fatah, 28 août 2013).

Arrestation d'activistes impliqués dans des tirs de roquettes sur Israël

• nLe commandement de l'armée libanaise a annoncé que les renseignements militaires avaient arrêté le 30 août 2013 deux Libanais, Yousef Muhammad al-Faliti et Umar Abd al-Mulla al-Atrash, soupçonnés d'avoir tiré des roquettes sur Israël (Al-Nashra, 31 août 2013). Le 22 août 2013, dans l'après-midi, quatre roquettes avaient été tirées du secteur occidental du Sud Liban sur des localités israéliennes de Galilée occidentale. Selon les médias libanais, les tirs avaient été effectués depuis des champs situés entre le village d'Al-Hawsh et le camp de réfugiés de Rashidiya, au Sud de Tyr, en deux salves distinctes (Chaîne de télévision Al-Jadid, 22 août 2013).

Réactions dans l'AP et à Gaza à une offensive américaine en Syrie

L'Autorité Palestinienne

• Dans un discours prononcé à l'ouverture de la conférence du conseil révolutionnaire du Fatah et faisant référence à la possibilité d'une offensive américaine en Syrie,Mahmoud Abbas a déclaré qu'il s'opposait à une offensive militaire en Syrie. Selon lui, la solution à la crise en Syrie doit être politique (Wafa, 1^er septembre 2013).
• Au centre-ville de Ramallah, une manifestation de soutien à la Syrie et au Hezbollah a été organisée, et des portraits de Bashar al-Assad et des drapeaux de la Syrie et du Hezbollah ont été brandis.

Hamas

• Des responsables du Hamas et des autres organisations palestiniennes de la bande de Gaza se préparent à la possibilité d'une offensive américaine en Syrie. Les organisations palestiniennes se sont réunies le 27 août 2013 afin de débattre de la question. Elles ont affirmé qu'une offensive serait un "meurtre" et ont pris la décision d'adopter une position neutre et de ne pas entrer en conflit militaire avec Israël (Al-Quds Al-Arabi, 31 août 2013). A l'occasion d'une autre rencontre organisée le 1^er septembre 2013, elles ont affirmé se tenir aux côtés du peuple syrien et ont ajouté qu'elles refusaient toute sorte d'ingérence extérieure au sujet syrien (Ma'an, 1^er septembre 2013).
• En parallèle, le gouvernement du Hamas se prépare en vue d'une offensive possible. Selon Islam Shahwan, porte-parole du ministère de l'Intérieur de l'administration de facto du Hamas, les services de sécurité du Hamas se sont redéployés dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, ont cessé l'activité de leurs bases de formation et les ont évacuées, de crainte qu'Israël ne profite de l'offensive américaine en Syrie pour frapper la bande de Gaza. Selon lui, le but du redéploiement est de protéger le front intérieur en vue de tout événement imprévu (Al-Quds Al-Arabi, 31 août 2013).
• Ci-après plusieurs déclarations de responsables à ce sujet :

• Musheir al-Masri, haut responsable du Hamas, a déclaré que le Hamas, en dépit des crimes effectués contre le peuple syrien, refuse toute ingérence externe dans les sujets arabes (Agence de presse arabe, 28 août 2013).
• Ayman Taha,  haut responsable du Hamas, a déclaré sur sa page Facebook que l'ingérence américaine en Syrie embraserait toute la région et que tous paieraient un prix lourd (Palpress, 30 août 2013).
• Nafed Azzam, haut responsable du JIP, a déclaré que son organisation était opposée à toute ingérence étrangère au sujet d'un pays arabe et opposée aux menaces américaines et européennes sur la Syrie. Selon lui, le JIP ripostera si Israël profite de l'offensive américaine sur la Syrie, tandis que l'organisation accroît ses activités aux frontières de la Palestine (Ma'an 1^er septembre 2013).