Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien* (27 septembre – 9 octobre 2016)

• Le 9 octobre 2016– Un Palestinien roulant à vive allure de la Colline française est arrivé à la station de tramway en face du siège national de la police. Là, il a ouvert le feu sur la foule patientant à la station. Il a poursuivi sa route et a tiré sur une femme assise dans sa voiture. De là, il a continué vers le quartier de Sheikh Jarrah, où il a arrêté son véhicule sur la route. Quand il a vu les forces de sécurité israéliennes, il a ouvert le feu. Les forces de sécurité ont riposté et l'ont tué. Dans l'attentat, deux personnes (un policier et une femme) ont été tuées et cinq blessées (Porte-parole de la police de Jérusalem, Zaka, 9 octobre 2016). L'enquête initiale indique que le terroriste terroriste est un résident de 40 ans de Silwan à Jérusalem-Est, détenteur d'une carte d'identité israélienne.
• Le 30 septembre 2016 – Une attaque à l'arme blanche a été menée au terminal de Qalandiya (Nord de Jérusalem). Un Palestinien est arrivé sur place, a brandi un couteau et a poignardé un soldat israélien. Le soldat a été grièvement blessé. Le terroriste a été abattu. Quelque 250 Palestiniens se sont réunis dans le secteur et ont lancé des pierres et tiré des feux d'artifice sur les forces de sécurité israéliennes. Les médias palestiniens ont rapporté que l'assaillant était Nasib Abu Misar, 28 ans, du village d'Aqub, au Nord de Jérusalem (Compte twitter Paldf, 1^er octobre 2016).

Droite : Nasib Abu Misar, auteur de l'attaque à l'arme blanche au terminal de Qalandiya (Compte Twitter Paldf, 1^er octobre 2016). Gauche : Le couteau avec lequel l'attaque a été commise (Panet, 30 septembre 2016)

• Le 30 septembre 2016 - Un Palestinien est arrivé à un carrefour au Mont Hébron et a essayé de poignarder le commandant de la Brigade de Judée-Samarie. Le Palestinien armé d'un couteau s'est dirigé vers le véhicule du commandant de la brigade. Les forces de sécurité présentes sur place l'ont neutralisé et il a été transféré pour être interrogé. Le Palestinien est un résident de Dura.

Violences et manifestations

• Pendant la semaine, les troubles à Jérusalem et en Judée-Samarie ont continué, avec des tirs de pierres, de cocktails Molotov et de bombes artisanales. Ci-après les principaux événements notables :

• Le 9 octobre 2016- Un cocktail Molotov a été lancé sur un véhicule israélien au carrefour du Gush Etzion. Un incendie a éclaté dans le véhicule, sans faire de victime (Services de secours de Judée-Samarie, 9 octobre 2016).
• Le 8 octobre 2016- Un véhicule de l'armée est entré accidentellement dans Dura (près de Hébron). Il a été visé par des pierres avant d'être extrait sans victime (Services de secours de Judée-Samarie, 8 octobre 2016).
• Le 6 septembre 2016- Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté sept jeunes palestiniens âgés de 16-17 ans du camp de réfugiés d'al-Aida (Bethléem). Les sept sont soupçonnés d'avoir fabriqué des engins explosifs à l'aide d'instructions téléchargées sur Internet au cours des derniers mois. Les engins avaient été lancés  sur le Tombeau de Rachel (Page Facebook Red Alert, 6 octobre 2016).
• Le 4 octobre 2016– Des pierres ont été lancées sur les forces de sécurité israéliennes au Sud de Bethléem. Un soldat de Tsahal a été légèrement blessé (Page Facebook Red Alert, 4 octobre 2016).
• Le 3 octobre 2016- Une bombe artisanale a été lancée sur les forces de sécurité israéliennes à Jérusalem-Est, sans faire de victime (Page Facebook Red Alert, 4 octobre 2016).
• Le2 octobre 2016 – Une bombe improvisée a été lancée vers le terminal de Qalandiya sans faire de victime (Page Facebook Red Alert, 2 octobre 2016).
• Le 1^er octobre 2016– Un cocktail Molotov a été lancé sur un véhicule israélien près de l'intersection d'Azzun en Samarie, sans faire ni victime ni dégât (Page Facebook Red Alert, 1^er octobre 2016).
• Le 1^er octobre 2016- Une grenade improvisée a été lancée sur le Tombeau de Rachel, sans faire ni blessé ni dégât. Les forces de sécurité israéliennes se sont lancées à la poursuite des assaillants (Page Facebook Red Alert, 1^er octobre 2016).
• Le 1^er octobre 2016– Une bombe improvisée a été lancée sur les forces de sécurité israéliennes dans le camp de réfugiés d'al-Aida, près de Bethléem, sans faire ni blessé ni dégât (Page Facebook Red Alert, 2 octobre 2016).

• Le 30 septembre 2016– Des pierres ont été lancées sur un véhicule israélien à un carrefour au Sud-Est de Hébron, sans faire de victime. Des dommages ont été causés au pare-brise du véhicule (Page Facebook Red Alert, 30 septembre 2016).

Arrestation de suspects de fabrication et de vente d'armes

• Au cours d'une opération des forces de sécurité israéliennes dans le secteur de Yatir et Hébron, plusieurs suspects impliqués dans la production et le commerce d'armes ont été arrêtés. Lors de l'arrestation, les suspects ont notamment remis des armes artisanales, des pièces de fusil M-16, des munitions, une bombe artisanale et des couteaux. Un tour de fabrication d'armes a été saisi, ainsi qu'une grande quantité d'argent, reçu dans le cadre du commerce des armes (Site Internet des services de sécurité générale, 27 septembre 2016).

Tirs de roquettes sur Israël

• Le 5 octobre 2016, une roquette a été identifiée à Sderot, près d'une école. Trois personnes ont été traitées pour choc. Plusieurs voitures ont été endommagées. Il s'agit du quatrième tir d'une roquette dans la ville de Sderot depuis la fin de l'opération Bordure Protectrice. Le précédent tir à Sderot remonte au 21 août 2016. L'engin s'était abattu entre les maisons de la ville.
• La responsabilité du tir a été revendiquée par ungroupe salafiste jihadiste, qui se fait appeler les descendants du prophète Mahomet / les environs de Jérusalem. La déclaration précise que la roquette était un engin artisanal d'un diamètre de 168 mm (Compte Twitter Ahfad al-Sahaba, 5 octobre 2016). Une affiche était jointe à la revendication, avec une inscription en hébreu et en arabe menaçant Sderot et affirmant que les Juifs en Israël ne seront pas en sécurité et que le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, échouera comme son prédécesseur a échoué (Haq, 5 octobre 2016).

Droite : Revendication de responsabilité. Au Centre et à gauche : Les affiches jointent à la revendication (Haq, 5 octobre 2016)

• En réponse aux tirs de roquettes, les forces de Tsahal ont tiré des obus de char sur des positions de tir près de Beit Hanoun, au Nord de la bande de Gaza. Des avions ont plus tard attaqué plusieurs cibles du Hamas (Porte-parole de Tsahal, 5 octobre 2016). Selon les médias palestiniens, un avant-poste du Hamas à l'Est de Beit Hanoun, un avant-poste à l'Est de la ville de Gaza, un avant-poste de formation du Hamas à l'Ouest de Khan Yunis et une position de la police navale à l'Ouest de la ville de Gaza ont notamment été pris pour cibles. Des avant-postes et d'autres quartiers généraux du Hamas ont été évacués par crainte d'attaque (Compte Twitter Gaza-al-An, Shihab, 5 octobre 2016). Après la frappe, un des avions s'est écrasé près de la base et le pilote a été tué.

• Le Hamas a condamné "l'escalade israélienne" et mis en garde contre sa poursuite. Il a également appelé la communauté internationale à retenir Israël (Site Internet du Hamas, 5 octobre 2016). Le gouvernement de consensus a condamné l'escalade israélienne dans le Sud. Yussuf al-Mahmoud, porte-parole du gouvernement, a demandé à la communauté internationale d'agir pour empêcher "l'escalade israélienne" (Agence de presse Wafa, 6 octobre 2016).
• En parallèle, les forces de sécurité du Hamas à Gaza ont arrêté les cellules responsables du tir de roquette sur Sderot (Watan 24, 6 octobre 2016). Dans une interview à la radio israélienne, un responsable du Hamas a déclaré qu'une enquête est en cours afin de révéler l'identité des auteurs des tirs de roquettes sur Sderot. Il a ajouté que le Hamas avait transféré des messages par un tiers selon lesquels il n'est pas intéressé par l'escalade et ne causera pas de dommages aux accords conclus entre les diverses organisations dans la bande de Gaza. Selon le responsable, l'événement a pris fin du point de vue du Hamas (Nava Press, 6 octobre 2016).
• Le 6 octobre 2016, une roquette tirée du Sud de la ville de Gaza s'est abattue dans le secteur du Conseil régional d'Eshkol. La roquette s'est abattue dans une zone inhabitée, sans faire ni victime ni dégât. En réponse au tir de roquette, les forces de Tsahal ont tiré des obus sur une position du Hamas à l'Est d'al-Bureij.

Heurts entre Palestiniens et forces de Tsahal près de la frontière

• Le 30 septembre 2016, des heurts ont éclaté entre Palestiniens masqués et forces de Tsahal à l'Ouest de Nahal Oz. Sept Palestiniens ont été blessés (Compte Twitter Palinfo, compte Twitter Paldf, 30 septembre 2016). Le 7 octobre également, des heurts ont été signalés dans ce secteur.

Mort d'un membre de la branche armée du Hamas

• La branche armée du Hamas a annoncé la mort d'Ahmad Asad Miyat, 30 ans, résident du camp de réfugiés d'Al-Bureij. Ahmed Asad Miyat a été tué au cours d'une activité à Beit Hanoun, au Nord de la bande de Gaza. Trois autres membres auraient été blessés. Selon les rapports, Ahmad Asad Miyat est mort lors de l'évacuation de débris d'un obus de l'armée israélienne. Cependant, selon d'autres rapports, il aété tué dans l'effondrement d'un tunnel (Al-Quds, 29 septembre 2016). Sur la page Facebook Khan Yunis al-Aan, une photo de l'évacuation du missile de la bande de Gaza a été publiée, qui pourrait indiquer qu'en effet, il a été tué dans ces circonstances (Hamas, 30 septembre 2016; page Facebook Khan Yunis al-Aan, 29 septembre 2016).

Incitation contre les dirigeants d'Israël et des Etats-Unis

• Quelques heures avant les funérailles de l'ancien Président Shimon Peres, une manifestation a été organisée dans la ville de Gaza, au cours de laquelle les participants ont brûlé des photos du Président Barack Obama, du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du Président Shimon Peres. La photo de chacun d'eux précisait en arabe "Assassin". En outre, les manifestants ont peint le drapeau israélien, ajoutant "Mort à Israël" (Paltoday, 30 septembre 2016).

Des résidents de Gaza incendient les portraits du Président américain Obama, du Premier ministre israélien Netanyahu et de l'ancien Président Shimon Peres (Paltoday, 30 septembre 2016)

Participation d'Abbas aux funérailles de Peres

• Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité Palestinienne, est arrivé à la tête d'une délégation de hauts fonctionnaires pour assister aux funérailles de Shimon Peres à Jérusalem, en compagnie de Saeb Erekat, secrétaire général du comité exécutif de l'OLP, et de Hussein al-Sheikh, chef des Affaires civiles. Majed Faraj, chef du service de renseignement général était censé y assister mais n'a pas pu arriver en raison d'un accident de la circulation à al-Bireh (Qudns, 30 septembre 2016).
• La participation de Mahmoud Abbas aux funérailles de Shimon Peres a été critiquée par le Hamas et les responsables palestiniens du Jihad islamique et du Fatah. Des tirs sur son domicile ont également été rapportés (Dunia al-Watan, 1^er octobre 2016). Dans plusieurs villes de Cisjordanie et de la bande de Gaza, des manifestations ont été organisées, dans lesquelles les manifestants ont qualifié Abbas de "collaborateur" et ont appelé à sa démission (Shafa, 2 octobre 2016). D'un autre côté, il y avait aussi des expressions de soutien (bien que faibles) suite à la visite de Mahmoud Abbas.
• Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas,a déclaré que la délégation palestinienne participant à l'enterrement de Shimon Peres est "abjecte" et stigmatisante. Il a affirmé que la délégation ne représente pas le peuple palestinien, sa perception, sa conscience et son histoire. Barhoum a déclaré que la façon de libérer la Palestine passe par "le jihad et la résistance" (Page Facebook de Fawzi Barhoum, 30 septembre 2016). Mahmoud Al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas a déclaré que tout le peuple palestinien est opposé à la participation de Mahmoud Abbas à l'enterrement et qu'Abbas ne représente pas le peuple palestinien (Shibat Qods, 30 septembre 2016).
• Des membres du Fatah proches de Dahlanont organisé une manifestation de protestation contre Abbas. Les militants ont brûlé des photos d'Abbas sur fond de drapeau israélien (Compte Twitter Paldf, 6 octobre 2016). La direction du Fatah dans la bande de Gaza a appelé tous les membres du mouvement et ses militants à ne pas prendre part à un rassemblement contre Mahmoud Abbas et a menacé que tous ceux qui y participeraient en paieraient le prix (Qudsnet, 5 octobre 2016).

Droite : Manifestation de proches de Dahlan à Gaza. Gauche : Caricature publiée par le Hamas critiquant la présence d'Abbas aux funérailles de Peres. Abbas y est montré comme ayant creusé sa propre tombe (Compte Twitter Safa, 1^er octobre 2016)

• D'autre part, certains ont exprimé leur soutien à Mahmoud Abbas. Le Fatah a organisé une manifestation au centre-ville de Ramallah (Agence de presse Wafa, 4 octobre 2016). Des responsables de l'AP ont également joué le rôle de défenseurs. Les forces de sécurité ont décidé de renvoyer Oussama Mansour Abu Arb, directeur des relations publiques du bureau de liaison militaire palestinienne, après qu'il a condamné sur sa page Facebook la participation d'Abbas à l'enterrement (Al-Resalah, 1^er octobre 2016). Les forces de sécurité palestiniennes ont dispersé une manifestation de protestation organisée par les étudiants du Hamas contre la participation d'Abbas à l'enterrement (Agence de presse Safa, 4 octobre 2016).
• Shabiba, la faction des étudiants du Fatah à Bir Zeit,a publié une déclaration condamnant sa participation à l'enterrement et a exigé qu'il soumette sa démission et présente des excuses au peuple palestinien (Al-Kofi Press, 1^er octobre 2016). Une source du Fatah s'est hâter de souligner que les remarques des Shabiba de Bir Zeit ne représentent pas la position de l'ensemble de la faction et a ajouté qu'une enquête interne a été ouverte pour trouver les responsables de la déclaration (Watan 24, 1^er octobre 2016). Le Fatah a également décidé de geler l'activité de la faction et de fermer sa page Facebook officielle (Site Internet Al-Resalah.net, 2 octobre 2016).

Report des élections régionales de l'AP

• La Cour suprême de Ramallah a statué le 3 octobre 2016 qu'il est possible d'organiser des élections locales en Cisjordanie seulement, en raison du caractère irrégulier de la procédure dans la bande de Gaza.Suite à cette décision, le gouvernement de consensus national a décidé de reporter les élections locales en Cisjordanie de quatre mois. Il a également été décidé de nommer des commissions temporaires plutôt que des chefs de conseils locaux, dont la plupart ont démissionné afin de se présenter (Agence de presse Wafa, 4 octobre 2016). Rami Hamdallah, le Premier ministre du gouvernement de consensus a déclaré que la décision du gouvernement de reporter les élections a été prise comme engagement à l'intérêt suprême du peuple palestinien et son unité (Agence de presse Wafa, 4 octobre 2016). Le Hamas a vivement critiqué la décision du tribunal.

Premier anniversaire de la vague terroriste

• Le premier anniversaire du début de la vague de terrorisme en Judée-Samarie et à Jérusalem ("l'Intifada Al-Qods") a été célébré par de nombreuses organisations en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza dans l'intention d'essayer de la raviver. Le Hamas a publié un communiqué officiel pour marquer l'anniversaire, soulignant que "l'Intifada de Jérusalem " est toujours en cours et ne cessera pas avant qu'Israël quitte Jérusalem et la Cisjordanie. La déclaration a également souligné que le Hamas ne reconnaît pas Israël ni les dispositions qu'il tente de faire respecter à Jérusalem et dans la mosquée Al-Aqsa et que le peuple palestinien a le droit de résister à l'agression par tous les moyens (Site officiel du Hamas, 30 Septembre 2016).
• A Gaza, le JIP a organisé un rassemblement de dirigeants de l'organisation. Les participants au rassemblement ont arboré des portraits de Manad al-Halabi^[3] (considéré par les Palestiniens comme ayant déclenché la vague terroriste en Octobre 2015). Des individus masqués ont agité des couteaux, des cocktails Molotov et des pierres et ont appelé à la poursuite des attaques terroristes contre Israël. Selon Ahmed al-Madalal, haut responsable de l'organisation dans la bande de Gaza, qui a prononcé un discours lors du rassemblement, "l'Intifada Al-Aqsa continuera jusqu'à la défaite de l'occupation israélienne" (Paltoday, 2 octobre 2016). Dans un discours, Daoud Shihab, porte-parole  du jihad islamique, a déclaré que les Palestiniens se sont engagés à protéger et soutenir l'Intifada (Pal Today, 2 octobre 2016).

• Les sites Internet palestiniens (principalement ceux proches du Hamas) ont publié à l'occasion du premier anniversaire des affiches appelant à poursuivre les attentats terroristes contre Israël (Compte Twitter Paldf, 4 octobre 2016).

Droite : Affiche publiée par le Hamas sur laquelle on peut lire : "Intifada al-Aqsa, un peuple. Une patrie. Un sang". Gauche : Affiche du Hamas appelant "Lève-toi et venge-toi. Intifada Palestine" (Compte Twitter Paldf, 4 octobre 2016)

Flottille de femmes pour Gaza

• Le 5 octobre 2016, le navire Zeituna avec 13 femmes à bord est arrivé au large des côtes de Gaza. Avec l'arrivée du navire près des côtes de Gaza, des forces de la marine ont approché le navire et l'ont invité à cesser de faire route vers les côtes de la bande de Gaza. Après que le navire a continué son voyage, la marine en a pris le contrôle sans violence. Le navire a été remorqué jusqu'au port d'Ashdod et les femmes qui se trouvaient à bord ont été transférées aux organismes gouvernementaux pertinents.

• Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité Palestiniennea condamné "l'enlèvement du navire Zeituna par Israël" et a dit que cela reflète l'indifférence de la  communauté internationale face aux actes de "piratage" d'Israël et son indifférence à l'égard du siège de la bande de Gaza. Le communiqué précise qu'Israël a violé le droit international en traînant de force le bateau et les femmes à bord vers un port israélien (Qudsn, 6 octobre 2016). Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas, a condamné "l'agression israélienne" contre le navire, ajoutant qu'il s'agit d'un acte de piraterie qui reflète le désir d'Israël d'approfondir son "agression" contre le peuple palestinien et la tentative israélienne de dissimuler la dure réalité dans la bande de Gaza constitue un "crime contre l'humanité" (Page Facebook de Fawzi Barhoum, 5 octobre 2016).

Démantèlement d'une cellule opérant pour le compte du Hezbollah

• Les forces israéliennes ont déjoué des attaques terroristes dans le Nord d'Israël après avoir démantelé un réseau de transfert d'armes de plusieurs habitants de Ghajar à la frontière israélo-libanaise. Fin Juillet 2016, un agriculteur a trouvé dans un terrain inhabité près de Metulla un sac contenant deux engins explosifs. L'examen des engins explosifs a constaté que leur origine était libanaise et que le Hezbollah était impliqué dans leur transfert en Israël. L'enquête a permis de révéler que la cargaison avait été passée en contrebande du Liban par plusieurs membres de la famille du village de Ghajar, qui ont été aidés par un membre de la famille servant de contact avec des responsables du Hezbollah. Le 4 septembre 2016 les premiers suspects ont été arrêtés et trois autres suspects ont été arrêtés par la suite. Le père de quatre suspects, dont le principal suspect, est un membre du Hezbollah qui vit au Liban.
• L'acte d'accusation indique que le père a contacté son fils et lui a offert d'utiliser la route de contrebande de drogue pour le transfert d'explosifs. Le père a également donné à son fils des informations sur la façon de communiquer avec les membres du Hezbollah. Le contact a été fait principalement par le biais de courrier électronique crypté. Il est en outre apparu que la cargaison a été transférée en Israël en Mai 2016, et visait à être utilisée dans un attentat à Haïfa et ailleurs dans le Nord d'Israël, comme le carrefour Golani où se trouvent de nombreuses stations de bus. Le plan n'a pas été mis à exécution parce que le principal accusé, qui a reçu les charges, a oublié où il les avait laissées et elles ont été découvertes accidentellement par l'agriculteur. Les ordinateurs des détenus ont dévoilé des photos de sites d'attaque possibles, qui ont été transférées au Hezbollah.