Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (10-27 octobre 2016)

• Le 15 octobre 2016, au cours d'une activité de la police des frontières le long de la barrière de sécurité dans la région de Har Adar, un terroriste palestinien a émergé des buissons où il était caché, a poignardé un garde-frontière au bras et s'est enfui.
• Le 19 octobre 2016, une jeune Palestinienne est arrivée au carrefour Tapuah en Samarie et s'est approchée des gardes-frontières présents sur place, suscitant leurs soupçons. Ils lui ont ordonné de stopper et ont tiré en l'air. Elle a continué dans leur direction et a brandi un couteau. Elle a été abattue. Les médias palestiniens ont annoncé la mort de Rahiq Shaji Muhammad Yusuf, 19 ans, du village d'Asira al-Shimaliya, au Nord de Naplouse. Selon le rapport, elle était étudiante à l'Université al-Najah de Naplouse (Madar News, 19 octobre 2016).

Violences et manifestations

• Pendant la semaine, les troubles à Jérusalem et en Judée-Samarie ont continué, avec des tirs de pierres, de cocktails Molotov et de bombes artisanales. Ci-après les principaux événements notables :

• Le 23 octobre 2016- Des dizaines de Palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de sécurité israéliennes dans le village de Deir Jarir, au Nord-Est d'al-Bireh. Deux soldats de Tsahal ont été légèrement blessés.
• Le 21 octobre 2016– Des Palestiniens se sont attroupés près des forces de sécurité israéliennes qui traitaient un incident de la circulation dans le secteur de Ras al-Amoud à Jérusalem Est. Deux des Palestiniens ont tenté d'attaquer les forces de sécurité. Ils ont été arrêtés et transférés pour être interrogés.
• Le 20 octobre 2016- Les forces de sécurité israéliennes ont tenté d'arrêter des Palestiniens qui avaient lancé des pierres sur des véhicules près de Bayt Umar, au Nord de Hébron. Un des Palestiniens, âgé de 16 ans, a été tué. Un soldat de Tsahal a été légèrement blessé. Les médias palestiniens ont annoncé la mort d'Ali Bahar (Page Facebook du Bloc islamique à Al-Najah à Naplouse, 20 octobre 2016).
• Le 19 octobre 2016- Les forces de sécurité israéliennes ont déclaré avoir arrêté une cellule de cinq Palestiniens du village de Ni'lin (près de Ramallah). Le 11 octobre 2016, ils avaient utilisé un fusil d'assaut M-16 pour tirer sur une jeep de Tsahal à proximité du village. Pendant leur interrogatoire, ils ont avoué qu'ils avaient acheté le fusil à un marchand d'armes en Samarie. Ils ont également reconnu opérer localement et ont précisé qu'ils avaient prévu d'effectuer une fusillade contre des forces de Tsahal (Site Internet des services de sécurité générale, 19 octobre 2016).
• Le 18 octobre 2016- Deux Israéliens ont été légèrement blessés par des tirs de pierres sur leur véhicule dans le quartier d'a-Tor à Jérusalem Est. Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté le responsable, un Palestinien âgé de 15 ans originaire de Jérusalem-Est. Dans une autre attaque, un Israélien a été blessé par des tirs pierres près de la Porte des Lions à Jérusalem.
• Le 12 octobre 2016- Des Palestiniens masqués se sont révoltés durant la journée de Kippour et ont affronté les forces de sécurité israéliennes dans le quartier deSilwan à Jérusalem-Est, lançant des pierres et des cocktails Molotov. Un Palestinien âgé de 20 ans a été tué. Il avait été libéré d'une prison israélienne plusieurs mois auparavant. Des affrontements ont également été signalés dans la région d'Issawiya à Jérusalem-Est.
• Le 12 octobre 2016 - Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté un terroriste recherché du Hamas au carrefour Tapuah en Samarie. Plus de 100.000 shekels israéliens ont été trouvés en sa possession. Selon une source de Tsahal, l'argent était destiné à financer une attaque terroriste (NRG, 13 octobre 2016).
• Le 11 octobre 2016- Les forces de sécurité israéliennes ont fermé un magasin de bonbons à al-Ram (Nord de Jérusalem) appartenant à la famille du terroriste palestinien Musbah Abu Sabih, qui a effectué une fusillade à Jérusalem et tué deux Israéliens. Selon les forces de sécurité israéliennes, le magasin vendait du matériel de propagande anti-israélienne. Les Palestiniens ont affronté les forces de sécurité israéliennes après la fermeture du magasin.

Arrestation de suspects impliqués dans un attentat^[1]

• Le 21 septembre 2016, les forces de sécurité israéliennes ont arrêté Mahmoud Yusuf Hussein Abu Taha, de Khan Yunis (Sud de la bande de Gaza), alors qu'il entrait en Israël via le terminal d'Erez pour faire des affaires. Son interrogatoire a permis de révéler qu'il dirigeait une cellule terroriste gérée par le Jihad Islamique Palestinien (JIP) dans la bande de Gaza. Il avait été recruté par Wael Sufian Abu Taha, un haut responsable du JIP, qui vit dans la bande de Gaza. Mahmoud Abu Taha a recruté trois autres habitants de Gaza (qui ont également été arrêtés), dont deux habitants de Gaza résidant illégalement en Israël.
• Les quatre sont soupçonnés d'avoir planifié des attentats terroristes, y compris :

• Une attaque dans une salle de réception bondée à Beersheba - Les terroristes prévoyaient de lancer des grenades sur la piste de danse et de tirer sur les clients avec des fusils qu'ils avaient l'intention de cacher dans des poubelles à proximité. En préparation, deux des membres de la cellule ont effectué des repérages dans la salle où l'un d'eux travaillait, et ont fomenté un plan. Ils ont été arrêtés avant d'acquérir des armes.
• L'enlèvement et le meurtre d'Israéliens : Les terroristes prévoyaient d'enlever et de tuer des Israéliens, d'enterrer leurs corps et de livrer leurs papiers d'identité à la bande de Gaza afin de les utiliser pour négocier la remise des corps. En prévision de l'attaque, Mahmoud Abu Taha a effectué des repérages autour de la station centrale de bus à Beersheba alors qu'il était en Israël. Il a rapporté à ses opérateurs que de nombreux toxicomanes se trouvaient autour de la station de bus et pourraient être enlevés. Son opérateur de Gaza a pensé qu'il serait plus intéressant d'enlever un policier ou un soldat. Il a donné à Abu Taha de l'argent pour louer un appartement en Israël où les otages pourraient être amenés et photographiés, puis tués.

Tirs de roquettes sur Israël

• Dans la matinée du 23 octobre 2016, une roquette a été tirée de la bande de Gaza sur le Néguev occidental et s'est abattue dans la cour d'une maison à Beit Hanoun dans le Nord de la bande de Gaza (Palinfo, 24 octobre 2016). Il n'y a pas eu de victime et aucun dommage n'a été signalé. En réponse au tir, des appareils de l'armée de l'air israélienne ont attaqué une cible terroriste du Hamas au Nord de la bande de Gaza, et des chars de Tsahal ont tiré sur une position du Hamas (Porte-parole de Tsahal, 24 octobre 2016). Selon un compte Twitter dans la bande de Gaza, un poste d'observation du Hamas au Nord de la bande de Gaza a été touché.

Le terminal de Rafah

• Les Egyptiens ont exceptionnellement ouvert le terminal de Rafah pour une période de sept jours (15-23 octobre 2016), et 4.469 personnes ont quitté la bande de Gaza et sont entrées en Egypte. L'Egypte a également autorisé la livraison dans la bande de Gaza de 5.000 tonnes de ciment, de bois, de gravier et de bitume (Al-Youm Al-Sabaa, 24 octobre 2016). Le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri a publié un communiqué remerciant l'Egypte pour ses divers gestes de bonne volonté, y compris l'ouverture du terminal de Rafah (Site Internet du Hamas, 23 octobre 2016).

Le terminal de Kerem Shalom

• Le coordinateur israélien des activités du gouvernement dans les territoires a indiqué que malgré les fêtes juives, le terminal de Kerem Shalom resterait ouvert pour le transfert de marchandises à la bande de Gaza. Entre le 14 et le 19 octobre 2016, les produits suivants sont entrés dans la bande de Gaza : 115 tonnes de matériel médical, 7.200 tonnes de nourriture, 6.300 tonnes de produits agricoles et 58.000 tonnes de matériaux de construction (Compte Twitter du coordinateur israélien des activités du gouvernement dans les territoires, 20 octobre 2016).

Destruction de tunnels de Hamas

• Le 23 octobre 2016, un terroriste du Hamas est mort dans l'effondrement d'un tunnel à l'Est de Rafah dans la bande de Gaza. Les médias palestiniens ont rapporté la mort d'Amir Jaber Abu Ta'ima, 22 ans, de Khan Yunis. Le 22 octobre 2016, Anas Salameh Abu Lashin, membre de l'unité des tunnels des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans l'effondrement d'un tunnel dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi dans la bande de Gaza, non loin de la frontière israélienne. Le Hamas n'a pas donné de précisions sur les circonstances de leur mort. Des funérailles militaires ont eu lieu pour les deux membres en présence de personnalités du Hamas (Site Izz al-Din al-Qassam, 24 octobre 2016).

Gauche : Amir Jaber Abu Ta'ima. Droite : Anas Salameh Abu Lashin (Page Facebook Qudsn, 23 octobre 2016)

Anniversaire de la mort du fondateur du JIP

• Les Palestiniens dans la bande de Gaza ont marqué le 29^ème anniversaire de la fondation du JIP et la mort de son fondateur Fathi Shqaqi avec une cérémonie festive dans la ville de Gaza, en présence de responsables de l'organisation, qui ont appelé dans leurs discours à l'escalade de "l'intifada de Jérusalem." Abu Hamza, responsable des Bataillons de Jérusalem, la branche armée du JIP, a affirmé que l'organisation travaillait à mettre au point plusieurs surprises pour Israël, et que les tunnels n'étaient pas la seule arme à sa disposition (Quds.net, 20 octobre 2016). Un discours enregistré par le secrétaire général du JIP Ramadan Shallah a été diffusé, dans lequel il a présenté une "nouvelle initiative", qui comprend la rétractation des accords d'Oslo par Mahmoud Abbas, la révocation de la reconnaissance d'Israël, le rétablissement de l'OLP comme seul cadre national palestinien, et l'escalade de "l'intifada de Jérusalem" et sa transformation en une "intifada complète" [cf., de type militaire armé] (Paltoday, 21 octobre  2016).

Gauche : Ramadan Shallah, secrétaire général du JIP, dans un discours enregistré (Ma'an, Dunia al-Watan et Paltoday, 21 octobre 2016). Droite : La manifestation organisée par le JIP à l'occasion du 29^ème anniversaire de sa fondation (Paltoday, 21 octobre 2016)

Entretien avec le ministre israélien de la Défense

• Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a donné une interview exceptionnelle au journal palestinien basé à Jérusalem-Est al-Quds. L'entretien a porté sur deux problèmes :

• La situation dans la bande de Gaza: Selon Avigdor Lieberman, le Hamas a investi plus de cent millions de shekels dans des entreprises militaires au lieu de  l'éducation et de la santé. Il a dit que si le Hamas cessait de creuser des tunnels, la contrebande d'armes et de tirer des roquettes sur Israël, Israël serait l'un des premiers à investir dans la reconstruction de la bande de Gaza, dans la construction de ports maritimes et aériens, et dans une zone industrielle. Il a dit qu'il était encore possible qu'un jour, la bande de Gaza puisse devenir un nouveau "Singapour ou Hong Kong." En ce qui concerne un nouvel affrontement militaire, il a dit qu'Israël n'a pas l'intention de commencer une guerre, mais s'il est forcé de se battre dans la bande de Gaza, ce sera la dernière guerre du Hamas, parce qu'il sera complètement détruit.
• La question d'un Etat palestinien: Lieberman a déclaré qu'il soutenait la solution à deux Etats. Cependant, il ne pense pas que le problème concerne Israël, mais plutôt la direction palestinienne. Il a déclaré que le principe directeur ne devrait pas être la paix en échange de territoire, mais plutôt l'échange de territoires et de populations. Il a ajouté que le problème n'était pas Jérusalem, mais l'extrémisme. Un autre problème, selon lui, est que Mahmoud Abbas refuse de signer un accord final, qui demande un dirigeant capable de prendre des décisions difficiles pour le monde arabe, les Palestiniens et Jérusalem.

La transcription de l'entrevue al-Qods avec le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman (al-Quds, 24 octobre 2016)

• L'entrevue a provoqué des protestations et la fureur du Hamas, de l'Autorité Palestinienne et du public palestinien.Certains ont critiqué les propos de Lieberman et d'autres ont critiqué le journal pour l'avoir interviewé. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont attaqué le journal et dit qu'il devrait être boycotté parce qu'il était "coupable" de la normalisation avec Israël. Le ministère palestinien de l'Information a déclaré dans un communiqué qu'il attendait du journal qu'il refuse "d'offrir une scène au meurtrier Avigdor Lieberman." Le directeur du ministère de l'Information dans la bande de Gaza a déclaré qu'il allait examiner l'arrêt de la distribution d'al-Qods dans la bande de Gaza. Le porte-parole du Hamas Abd al-Latif al-Qanua a qualifié l'interview de gifle aux sentiments du peuple palestinien, de coup de poignard dans le dos de la lutte des Palestiniens et d'écart par rapport à la morale et aux principes nationaux qui s'opposent à toute forme de normalisation avec Israël et ses dirigeants. Il a appelé le journal à présenter des excuses et à ne pas refaire la même erreur nationale et médiatique.

Caricature critiquant l'interview d'Avigdor Lieberman au journal al-Qods. En arabe on peut lire "Normalisation médiatique. Un journal palestinien interviewe le ministre sioniste de la guerre" (Page Facebook Shihab, 25 octobre 2016)

• Ci-après deux réponses aux remarques d'Avigdor Lieberman :

• Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité Palestiniennea publié une déclaration affirmant que Lieberman a utilisé à plusieurs reprises ses "opinions racistes" pour renforcer sa position avec la droite israélienne et le monde en général. Lieberman, selon le communiqué, a recouru à des "mensonges" qui contredisent les accords précédemment signés, violant le droit international et reflétant son adhésion à "l'occupation et la colonisation" (Wafa,  24 octobre 2016).
• Le porte-parole du Hamas Hazem Qassema déclaré que les exigences d'Israël selon lesquelles le Hamas doit désarmer et arrêter de creuser des tunnels ne sont "pas légitimes". Il a affirmé que le "siège" qu'Israël avait imposé à la bande de Gaza était un crime et violait les droits de l'homme, et devait cesser. Il a ajouté qu'Israël empêche le peuple palestinien de réaliser son droit naturel à l'accès gratuit au monde à travers un port de mer et un aéroport, sans parler du fait que, dans le passé, Israël s'était engagé à permettre leur construction (Paltoday, 24 octobre 2016).

Activité politique de l'AP dans l'arène internationale

• Le 18 octobre 2016, le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité Palestinienne a déclaré dans une annonce officielle qu'il continuerait à agir au niveau politique et diplomatique pour faire appliquer la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui oblige Israël à arrêter immédiatement la construction des implantations (Al-Kofia Press, 18 octobre 2016). Le 19 octobre 2016, le Conseil de sécurité a tenu une session en présence de 60 représentants pour délibérer de la question palestinienne, affirmant que les implantations sont un obstacle à la mise en œuvre de la solution à deux Etats (Al-Kofia Press, 19 octobre 2016).
• Saeb Erekat, secrétaire du Comité exécutif de l'OLP, a envoyé des lettres officielles à divers pays et organisations, dont les États-Unis, l'UE, l'ONU et la Russie, exigeant une action immédiate et des pressions politiques sur Israël, l'obligeant à remettre les corps de Palestiniens morts sans condition, et à permettre leurs funérailles avec les honneurs. Il a également demandé à Israël de fournir une liste de tous les corps de Palestiniens en sa possession (Ma'an, 23 octobre 2016).

Activités des forces de sécurité palestiniennes

• Le 21 octobre 2016, plusieurs centaines de membres des forces de sécurité de l'AP sont entrés dans le camp de réfugiés de Balata à Naplouse pour arrêter des Palestiniens recherchés. A leur entrée, ils ont été visés par des coups de feu. Selon les rapports, sept résidents du camp de réfugiés ont été blessés lors d'échanges de tirs et de nombreux véhicules ont été endommagés (Paltoday et Ma'an, 21 octobre 2016). Le 22 octobre 2016, de jeunes palestiniens du camp de réfugiés de Jénine ont affronté les membres des forces de sécurité de l'AP. Ils ont lancé des pierres sur les policiers, et des coups de feu ont été signalés (Safa, 22 octobre 2016). Des affrontements ont également été signalés dans le camp de réfugiés d'al-Mari près de Ramallah (Paltoday, 25 octobre 2016). 

Décision de l'UNESCO et réactions palestiniennes

• Le 13 octobre 2016, l'UNESCO a adopté une résolution proposée par l'AP et la Jordanie désignant la vieille ville de Jérusalem site du patrimoine mondial. Selon la résolution, le Mont du Temple et le Mur occidental sont désignés comme un "lieu sacré  musulman", définition qui peut être comprise comme niant le lien entre les Juifs, le Mont du Temple et le Mur occidental. La résolution, proposée par des représentants de la Ligue arabe, a été adoptée par une majorité de 24 voix. Six pays ont voté contre et 26 se sont abstenus. Le vote a été largement critiqué et a été qualifié d'erroné et de nuisible pour le peuple juif. Même Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO, s'est opposée à la résolution et a déclaré que le Mont du Temple était sacré pour les Juifs. Elle a été cloué au pilori par l'Autorité Palestinienne et le Hamas, qui considèrent sa critique comme une renonciation envers Israël et outrepassant son mandat (Dunia al-Watan et site Internet du Hamas, 15 octobre 2016).
• Dans le sillage de la critique, trois pays ont modifié leurs positions. Toutefois, à la fin d'une seconde délibération, l'UNESCO a décidé de ne pas modifier la résolution. Le 18 octobre 2016, l'UNESCO a ratifié la résolution. Le 26 octobre 2016,  l'UNESCO va voter à nouveau suite à une demande des Palestiniens et de la Jordanie au sujet d'une nouvelle résolution sur Al-Aqsa. La résolution a été promue par le Koweït, le Liban et la Tunisie (Ma'an, 23 octobre 2016).
• Les Palestiniens ont salué la résolution, la qualifiant de "victoire historique" et de nouvelle réalisation dans l'arène internationale. L'activiste du Hamas Ahmed Bahar, vice-président du Conseil législatif palestinien, a demandé à l'UE de prendre des mesures juridiques contre les membres du parlement de l'UE qui se sont opposés à la résolution, à la révocation de leur statut de membres du Parlement en raison de leur soutien à Israël (Quds.net, 22 octobre 2016). Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a déclaré qu'il espérait que la résolution entraînerait d'autres organisations internationales à adopter des mesures similaires (Alresala.net, 14 octobre 2016).

Caricature du Hamas. En arabe on peut lire "UNESCO : pas de lien religieux entre les Juifs et Al-Aqsa [cf., le Mont du Temple]" (Page Facebook PALDF, 15 octobre 2016)