Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (26 avril – 9 mai 2017)

Tirs de roquettes sur Israël

• Aucune roquette n'a été tirée en territoire israélien au cours de la semaine.

Tirs sur des soldats de Tsahal

• Le 27 avril 2017, des Palestiniens ont tiré sur des soldats engagés dans desactivités opérationnelles de routine près de la barrière de sécurité au Sud de la bande de Gaza.Il n'y a eu aucunevictime et aucun dégât n'a été signalé. En réponse, un char de Tsahal a attaqué une position du Hamas au Sud de la bande de Gaza (Porte-parole de Tsahal, 27 avril 2017).

Poursuite de la crise dans la bande de Gaza

• Face à la poursuite des tensions entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne après les mesures économiques adoptées par Mahmoud Abbas visant à faire pression sur le Hamas, ce dernier a intensifié ses protestations anti-AP. Le2 mai 2017, le Hamas a organisé une "Journée de la colère," avec des défilés, des manifestationset des rassemblements dans toute la bande de Gaza. Pendant les manifestations anti-AP, les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Mahmoud Abbas ne me représente pas." Les responsables du Hamasont également proféré des menaces contre Israël.
• Des responsables du Hamas ont continué de vilipender Mahmoud Abbas pour ses mesures :

• Khalil al-Haya, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que si Mahmoud Abbascontinuait à faire pression sur la bande de Gaza, "la situation va lui exploser à la figure." Il a ajouté que le Hamas n'était pas disposé à céder à la pression, ce qui auraitl'effet inverse de ce que Mahmoud Abbas prévoit (Gaza al-a'an, 27 avril 2017).
• Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le Hamas ne remettra pas le contrôle de la bande de Gaza augouvernement de consensus national palestinien avant la tenue de nouvelles élections. Il a déclaré que MahmoudAbbas s'efforce de montrer à l'Occident que sa pression sur le Hamas et la bandede Gaza est un succès (al-Araby al-Jadeed, 28 avril 2017).
• Ismail Radwan, haut responsable du Hamas,a condamné les mesures adoptées par l'AP contrela bande de Gaza, les qualifiant de "crime contre le peuple palestinien." Il a avertique si le "siège" de la bande de Gaza n'était pas levé, il conduirait à une"explosion" de la situation susceptible de porter atteinte à Israël(Paltoday, 28 avril 2017).
• Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, a accusé Israël et l'AP. Ila affirmé que le Hamas avait les moyens de "changer les règles." Il a menacé qu'Israël allait payer le prix pour avoir encouragé Mahmoud Abbas àserrer la corde autour du cou de la bande de Gaza et qu'il devrait revoir saposition avant qu'il ne soit trop tard (al-Quds, 1^er mai 2017)

• Face à la crise entre l'AP et le Hamas, Munir al-Jaghoub, chef de l'information aubureau de mobilisation et d'organisation du Fatah, a déclaré que Mahmoud Abbas apublié un décret présidentiel qui exonère les résidents de la bande de Gaza de payerdes droits et taxes. Il a dit que l'objectif était d'alléger les conditions des résidents contraints de payer destaxes doubles (Gaza al-a'n, 6 mai 2017). Un membre ducomité administratif établi par le Hamas dans la bande de Gaza a déclaré que la décision ne serait pas mise en œuvre parce qu'elle n'a pas été validée par leConseil Législatif Palestinien (Ma'an, 6 mai 2017).

La crise dans la bande de Gaza

• Le 6 mai 2017, le terminal de Rafah a ouvert pour trois jours pour le passage entre l'Egypte et la bandede Gaza. Il était fermé depuis deux mois. Des matériaux de construction, y comprisdu ciment, ont été introduits dans la bande de Gaza. Plus de 20 000Palestiniens se trouvent en Egypte et attendent d'entrer dans la bande de Gaza (Ma'an et page Facebookdu ministère de l'Intérieur de la bande de Gaza, 7 et 8 mai 2017).

• Le coordonnateur des activités du gouvernement israélien dans les territoires et lecommandant de la marine israélienne ont décidé d'accroître le périmètre de pêche autorisé au Sud de la bandede Gaza de six à neuf milesau cours de la saison de pêche (mai et juin).La décision s'inscrit dans le cadre de l'étude des mesures pouvant contribuer à alléger la situation de la population de Gaza et il a été décidé d'augmenter la pêche, dont les produits permettent à des milliers de familles de subvenir (Israël Hayom, 3 mai 2017).

Document politique du Hamas

• Le 1^er mai 2017, le Hamas a publié un document politique intitulé "Principes généraux et politiques." Il a été publié en parallèle à une conférence de presse de Khaled Mashaalau Qatar.

Gauche : Caricature d'Omaya Joha affiliée au Hamas montrant Khaled Mashaal escaladant vers la mosquée al-Aqsa, avec le document politique du Hamas sur son dos et aidé d'un fusil (alresalah.net, 4 mai 2017). Droite : Khaled Mashaal lors d'une conférence de presse au Qatar (Compte Twitter Palinfo, 1^er mai 2017)

• Le document a été publié en anglais et en arabe, et était censémettre à jour l'idéologie et les concepts fondamentaux de lacharte du Hamas de 1988, en les adaptant aux changements régionaux.Une analyse dudocument indique clairement qu'il n'y a pas eu de changement dans l'idéologie du Hamas ni dans ses concepts fondamentaux, qui sont tous basés sur unelutte sans compromis pour détruire l'Etat d'Israël par le terrorisme et la violence, même si elle esteffectuée par étapes (acceptation sous condition d'établir un Etat palestiniendans les frontières de 1967). Les adaptations, modifications et ajouts dans le documentvisent à présenter une image neuve du Hamas, mais il n'y a pas dechangement significatif dans les concepts fondamentaux qui forment le noyau du document.^[2]
• A l'occasion d'une conférence de presse organisée au Qatar, Khaled Mashaal, le chef sortant dubureau politique du Hamas, a affirmé le Hamas ne se présente pas comme un remplacement du Fatah, mais comme un partenaire. Il a dit qu'il y a quatre ans, la nouvelle direction avaitdécidé de rédiger un document politique qui tiendrait compte de l'évolution de l'idéologie politique du mouvement au cours des trente dernières années (al-Aqsa, 1^er mai 2017). Il a affirmé que le document mêle authenticité et progrès avec des principes qui ne sont pas différents de ceux de l'original du document [cf., lacharte du Hamas de 1988] (al-Aqsa, 30 avril 2017).
• Interviewé par al-Jazeera, Khaled Mashaal a déclaré que le document reflète lesdéveloppements de l'idéologie politique du Hamas et son rôle politique sur le terrain, ce, sans ignorer l'histoire ni abandonner les principes. Il a dit que ses42 points doivent être considérés comme un tout et a ajouté que le document concerne les principes du Hamas, principalement le "droit" sur toute la Palestine et le refus du Hamas de reconnaître Israël. Le Hamas,a-t-il dit, a présenté le document parce qu'il est ouvert à la collaboration avecle Fatah et l'AP au sujet d'un programme politique commun (al-Jazeera, 1^er  mai 2017).
• Le Fatah a déclaré dans une annonce que le nouveau document estcompatible avec la charte de l'OLP de 1988, et que le Hamas devait s'excuser auprès du Fatahpour les trente années d'accusations et de trahison. Selon le porte-parole du FatahOsama al-Qawasmeh, l'accord du Hamas à l'établissement d'un État palestiniendans les frontières de 1967 est un compromis et met en œuvre le droit internationalet est compatible avec la position des organisations palestiniennes de 1988(Site Internet du Fatah, 2 mai 2017). Le JIP a insisté sur son refus de reconnaître unÉtat palestinien dans les frontières de 1967. Ziad al-Nakhaleh, secrétaire général adjoint du JIP,a souligné son opposition aux remarques des membres du Hamas selon lesquels lestermes du nouveau document équivalent à la reconnaissance d'un État palestinien dans lesfrontières de 1967.

Ismail Haniyeh élu à la tête du bureau politique du Hamas

• Après des élections internes organisées ces derniers mois par les institutions du Hamas, le 6 mai2017, Khaled Mashaal a annoncé que le nouveau Conseil de la Shura du Hamas avait éluIsmail Haniyeh chef du bureau politique du Hamas. Il a précisé que lui et tous lesmembres du Hamas se tenaient derrière Haniyeh et qu'il était certain que lanouvelle direction devrait assumer la responsabilité de toutes les questions d'intérêt pour le Hamas etles Palestiniens (Site Internet du Hamas, 6 mai 2017).
• Les médias palestiniens ont rapporté qu'Ismail Haniyeh avait remporté les élections, enbattant Musa Abu Marzouq et Muhammad Nizal,également candidatsau poste. Khaled Mashaal, qui jusqu'à présent, était le chef du bureau politique du Hamas, va désormais occuper les fonctions de chef du Conseil de la Choura du mouvement (Filastin al-Yawm, 6 mai 2017). Le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a déclaré qu'Ismail Haniyeh ne quittera pas la bande de Gaza à l'exception des voyages à l'étranger nécessaires (al-Anadolu News, 6 mai 2017).
• Le 7 mai 2017, le Hamas a indiqué qu'au cours d'une réunion du Conseil de la Shura, d'autres membres avaient été élus au bureau politique, dont Musa AbuMarzouq, Yahya al-Sinwar, Saleh al-Arouri, Khalil al-Haya, Muhammad, Nizal MaherAbeid, Izzat al-Rishq et Fathi Hamad (Site Internet du Hamas, 7 mai 2017).

Passage de pouvoir au Hamas. Gauche : En arabe on peut lire  "Ismail Haniyeh au lieu de KhaledMashaal. Avec amour, admiration et un grand respect." Droite : "Sang neuf" (Compte Twitter Paldf, 6-7 mai  2017)

Décès d'un terroriste du JIP

• Les Bataillons de Jérusalem, la branche armée du JIP, ont annoncé la mort d'un membre qui avait été blessé plusieurs jours auparavant lors d'uneexplosion dans l'un des positions de l'organisation. Kamel Taysir Qarayqa, 24 ans, de laville de Gaza, était membre du corps d'ingénierie et de l'unité de fabrication de l'organisation. Il vivait dans le quartier de Sajaiya dans la partie orientale de la ville. Il a été blessé dans un "accident de travail" (Palinfo, Ramallah Mix, 4 mai 2017).

Les organisations terroristes dans la bande de Gaza continuent de préparer l'escalade

• Les Bataillons de résistance nationale, la branche armée du Front Démocratique de Libération de la Palestine (FDLP) ont organisé un exercice militaire conjoint avec les Bataillons du Chahid Abd al-Qadir al-Husayni (un desgroupes armés dans la bande de Gaza affilié à la branche armée du Fatah). La formationa eu lieu à l'une des installations de l'organisation dans la bande de Gaza, avec notamment"la présentation de nouvelles méthodes" de tirs de roquettes et d'obus de mortier.Le porte-parole des Bataillons de résistance nationale Abu Khaleda déclaré que la formation était destinée à envoyer à unmessage à Israël, que les organisations terroristes continuent à se préparer et às'équiper (Page Facebook des Bataillons de résistance nationale, 6 mai2017).

Visite de Mahmoud Abbas aux Etats-Unis

• Mahmoud Abbas a rencontré Donald Trump à Washington le 3 mai 2017. Aprèsla réunion, Trump a déclaré dans une conférence de presse conjointe qu'il espérait que MahmoudAbbas sera le leader palestinien qui signera un accord de paix définitif entreIsraël et les Palestiniens, apportant la prospérité, la paix et la sécurité dans la région.Trump a dit qu'il voulait "faire tout ce qui est nécessaire" et être un médiateur ou un arbitrepour l'accord. Il a salué la coordination en matière de sécurité entre Israël et l'Autorité Palestinienne,et a déclaré que les Etats-Unis continueront de travailler avec lesforces de sécurité palestiniennes pour lutter contre le terrorisme. Il a appelé les dirigeants palestiniens à s'exprimer à l'unanimité contre l'incitation et à la violence (Télévision palestinienne, 3 mai 2017).

Gauche : Caricature du Hamas se moquant de Mahmoud Abbas, à genoux face à Donald Trump (alresalah.net, 3 mai 2017). Droite : Mahmoud Abbas rencontre Donald Trump à laMaison Blanche (Wafa, 3 mai 2017)

• Mahmoud Abbas a déclaré que l'objectif stratégique des Palestiniens était la paix fondéesur le principe de deux États et l'établissement d'un État palestinien avec Jérusalem Est pourcapitale à côté de l'Etat d'Israëldans les frontières de 1967.Il a déclaré que l'accord permettrait aux Etats arabes etmusulmans d'avoir des relations diplomatiques avec Israël. Il a dit qu'il croyait àla capacité de Trump d'arriver à un "accord historique" qui inclurait une solution pour les problèmesdes prisonniers palestiniens et des réfugiés. Il a également déclaré que le moment était venu de mettre fin à l'occupation israélienne, qui a duré 50 ans, et pour Israël de reconnaître unÉtat palestinien. Il a affirmé que le peuple palestinien élève ses enfants sur le principe d'uneculture de la paix (Télévision palestinienne, le 3 mai 2017).
• La veille de la rencontre, Khaled Mashaal, chef dubureau politique du Hamas, a déclaré que le Président américain avait une "occasion historique" de fairepression sur Israël et de trouver une "solution équitable" pour le peuple palestinien.Il a appelé Trump à faire pression sur Israël pour son "intransigeance" au sujet des implantations et de "l'occupation de la Cisjordanie." Il a ajouté que l'intégrité territoriale est la "clé" pour arriver à une "paix véritable et équitable dans la région" (CNN, 3 mai 2017). Cependant,le porte-parole du Hamas Taher al-Nunua déclaré que les propos de Mahmoud Abbas sont déconnectés de la population palestinienne et ne la représentent pas. Il a souligné que Mahmoud Abbas n'était pas apte à diriger ou à représenter le peuple palestinien(Compte Twitter Palinfo, 3 mai 2017).

Poursuite de la grève de la faim des détenus palestiniens

• La grève de la faim entamée il y a 23 jours par les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennesse poursuit.Lors d'une réunion avec les représentants des familles desprisonniers en grève de la faim, Mahmoud Abbas a affirmé que la question était au sommet de laliste des priorités du leadership palestinien. Il a souligné être en contact avec des groupes internationaux pour fairepression sur Israël et l'obliger à accéder aux demandes des prisonniers (Page Facebook de MahmoudAbbas, 28 avril 2017).Khaled Mashaal a affirmé qu'il ne faudrait pas longtemps pour qu'Israël ("l'occupation") paie le prix et que les prisonniers palestiniens soient libérés. RamiHamdallah, premier ministre du gouvernement de consensus national palestinien,a déclaré que les prisonniers sont le symbole de la lutte du peuple palestinien pour la libertéet le respect. Il a critiqué la communauté internationale pour son silence face auxviolations du droit international commises par Israël (Wafa, 2 mai 2017). Legouvernement de consensus national palestinien a envoyé Riyad al-Maliki, le ministre des affaires étrangères, à Genève pourrencontrer le président de la Croix Rouge et motiver l'organisation à forcerIsraël à accéder aux demandes des prisonniers (Wafa, 2 mai 2017).

Gauche : Abu Obeida dans une vidéo publiée par le Hamas, menaçant Israël sur la question des prisonniers(Site Internet des Brigades Izz al-Din al-Qassam, 2 mai 2017). Droite : Caricature du Hamas montrant que la politique américaine retient MahmoudAbbas au sujet de la lutte pour les prisonniers palestiniens. En arabe on peut lire "Politique américaine ;" tandis que Mahmoud Abbas affirme"solidarité avec les prisonniers" (Compte Twitter Palinfo, 6 mai 2017)

• Dans sa première déclaration publique depuis son élection à la tête du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh a déclaré lors d'une manifestation de soutien à la grève dela faimdes prisonniers qu'il soutenait leur lutte. Il a affirmé que la question des prisonniersreste en tête des priorités du Hamas, non seulement avec des mots mais également par des actes(al-Jazeera, 8 mai 2017).
• Le 27 avril 2017, une grève générale a été déclarée en Judée-Samarie,en solidarité avec les prisonniers en grève de la faim. Les écoles, lesinstitutions publiques et privées, les transports publics et les entreprises ont été fermées. Le 28 avril 2017 a étédésigné comme "Journée de la colère", au cours de laquelle des événements ont été organisés en solidarité avec lesprisonniers en grève de la faim.^[3]

• Les services de sécurité de l'Autorité Palestinienne ont arrêté Khader Adnan, un responsable du JIP, lors d'un rassemblementà Naplouse organisé en soutien à la grève de la faim des prisonniers (Paltoday, 27 avril 2017).Dans la bande de Gaza, le Hamas a empêché le Fatah d'organiser un rassemblement dans la ville de Gaza en faveurdes prisonniers et a arrêté 200 activistes du Fatah. Les forces de sécurité du Hamas ont égalementarrêté plusieurs responsables du Fatah dans la bande de Gaza et les ont convoqués afin de les interroger (alresalah.net et médias du Fatah, 3 mai 2017).

Décision de l'UNESCO

• Le 2 mai 2017, le conseil exécutif de l'UNESCO a voté en faveur d'une résolution qualifiant Israëlde "force d'occupation" à Jérusalem et n'ayant pas de droit sur la vieille ville deJérusalem, précisant que toutes les lois et mesures prises par Israël à Jérusalem, en particulierla "loi fondamentale sur Jérusalem" sont nulles et non avenues. Quant à la Tombe de Rachel et auCaveau des Patriarches, l'UNESCO partage la conviction de lacommunauté internationale selon laquelle les deux sites revêtent une importance religieuse pour le judaïsme, le christianisme et l'Islam. Vingt-deux membres de l'UNESCO ont voté en faveur de la résolution, la plupart despays africains et asiatiques, ainsi que la Russie et la Chine. Dix membres ont voté contre,y compris les États-Unis, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne. Le reste s'est abstenu.
• Riyad al-Maliki, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement palestinien de consensus national, a salué la résolution. Il a souligné dans une déclaration que le monde avaitchoisi de se tenir au côté du droit face à l'oppresseur et à l'occupation [cf., Israël].Il a également salué les efforts diplomatiques palestiniens qui ont abouti à l'adoption de larésolution. Il s'est déclaré irrité par les pays qui ont voté contre la résolution,et qui, selon lui, "encouragent" à Israël à poursuivre sesmesures "illégales" à Jérusalem (Wafa, 2 mai 2017). Ahmed Abu Halbia, responsable du Hamasdans la bande de Gaza et chargé de la question de Jérusalem, s'est également félicité de larésolution (al-Ra'i, 3 mai 2017).