Pleins feux sur le jihad mondial (15-21 décembre 2016)

Pleins feux sur le jihad mondial

Pleins feux sur le jihad mondial

Le premier groupe de résidents assiégés d'Alep arrive dans la zone rurale à l'Ouest de la ville (Agence de presse SMART, 19 décembre 2016)

Le premier groupe de résidents assiégés d'Alep arrive dans la zone rurale à l'Ouest de la ville (Agence de presse SMART, 19 décembre 2016)

La première caravane arrive à Al-Fu'ah et Kafraya (SMART, 18 décembre 2016).

La première caravane arrive à Al-Fu'ah et Kafraya (SMART, 18 décembre 2016).

Membres de l'Etat islamique près d'un véhicule tout-terrain avec un canon anti-aérien à la périphérie de l'aérodrome militaire T-4.

Membres de l'Etat islamique près d'un véhicule tout-terrain avec un canon anti-aérien à la périphérie de l'aérodrome militaire T-4.

Erection de barricades métalliques pour prévenir les tirs de sniper dans le camp de réfugiés d'Al-Yarmouk (Justpaste.it, 15 décembre 2016)

Erection de barricades métalliques pour prévenir les tirs de sniper dans le camp de réfugiés d'Al-Yarmouk (Justpaste.it, 15 décembre 2016)

Terrassements et barricades dans le camp de réfugiés d'Al-Yarmouk (Justpaste.it, 15 décembre 2016)

Terrassements et barricades dans le camp de réfugiés d'Al-Yarmouk (Justpaste.it, 15 décembre 2016)

Allégeance au chef de l'Etat islamique Al-Baghdadi dans le quartier d'Al-Hajr al-Aswad, au Sud de Damas. L'individu qui tient le microphone est l'émir de la Province de Damas Abu Hisham al-Khabouri (YouTube, 15 décembre 2016)

Allégeance au chef de l'Etat islamique Al-Baghdadi dans le quartier d'Al-Hajr al-Aswad, au Sud de Damas. L'individu qui tient le microphone est l'émir de la Province de Damas Abu Hisham al-Khabouri (YouTube, 15 décembre 2016)

Le terroriste suicide Abdallah le Tunisien, qui a effectué un attentat suicide à Al-Tamim, tuant huit soldats de l'armée irakienne.

Le terroriste suicide Abdallah le Tunisien, qui a effectué un attentat suicide à Al-Tamim, tuant huit soldats de l'armée irakienne.

Tirs d'une des maisons du quartier d'Al-Tamim.

Tirs d'une des maisons du quartier d'Al-Tamim.

La revendication de l'Etat islamique de la responsabilité de l'attaque de Berlin (Aamaq, 20 décembre 2016)

La revendication de l'Etat islamique de la responsabilité de l'attaque de Berlin (Aamaq, 20 décembre 2016)

Incitation à commettre des attaques au véhicule bélier dans le cadre d'une série d'articles

Incitation à commettre des attaques au véhicule bélier dans le cadre d'une série d'articles "Tactiques de terrorisme justifié" (Rumiyah, 11 novembre 2016)

Exemple cité dans l'article d'un camion approprié pour une attaque au véhicule bélier.

Exemple cité dans l'article d'un camion approprié pour une attaque au véhicule bélier.

Le terroriste suicide Abu Hashem al-Radfani.

Le terroriste suicide Abu Hashem al-Radfani.


Aperçu général

  • La semaine a été marquée par deux attentats terroristes de grande ampleur, en Jordanie et en Allemagne : en Allemagne, douze personnes ont été tuées lors d'une attaque dans un marché de Noël au centre-ville de Berlin. En Jordanie, dix personnes (des civils et des membres des forces de sécurité) ont été tuées. L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité des attaques. L'organisation semble récemment vivement motivée à mener des attaques terroristes dans le monde pour détourner l'attention de ses difficultés croissantes en Irak et en Syrie. La période des fêtes de Noël et du Nouvel An pourrait être une période de choix pour effectuer des attaques.
  • Cette semaine, des civils et des membres des organisations rebelles ont été évacués de l'Est d'Alep. Au total, environ 25 000 personnes ont été évacuées et l'objectif est d'atteindre les 50 000. En raison des difficultés de mise en œuvre de l'accord, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé d'envoyer des observateurs pour superviser l'évacuation et la fourniture d'aide aux habitants. 

 

Principaux développements en Syrie
L'évacuation de l'Est d'Alep : Etat des lieux
  • Des civils et des membres des organisations rebelles ont été évacués cette semaine de l'Est Alep. Les personnes évacuées ont été transférées dans la zone rurale à l'Ouest d'Alep et vers la région d'Idlib, qui est sous le contrôle des rebelles. Les organisations rebelles contrôlent encore une petite région dans le Sud-Ouest d'Alep, mais il semble qu'il ne s'agisse pas de forces de combat. Il est prévu d'évacuer environ 50 000 personnes de l'Est d'Alep (Gardian, 15 décembre 2016; Agence de presse SMART, 18 décembre 2016). L'évacuation est encore en cours.
  • L'opération d'évacuation est confrontée à des difficultés et à des perturbations de la part des organisations rebelles, ainsi que de l'Iran, du Hezbollah et des milices chiites gérées par l'Iran. Les difficultés résultent du fait que l'évacuation d'Alep est liée à l'évacuation de civils d'autres sites en Syrie. Les sites en question sont Al-Fu'ah et Kafraya, deux villes chiites au Nord et au Nord-Ouest de la ville d'Idlib, qui sont entourées par les organisations rebelles; la ville de Zabadani, au Nord-Ouest de Damas, et la ville de Madaya dans ses environs, qui sont entourées par le Hezbollah et les forces syriennes.Au total, selon la Croix-Rouge, environ 25 000 personnes ont été évacuées cette semaine de l'Est d'Alep. Plus de 3 000 sont des membres d'organisations rebelles et le reste sont des civils.[1] Environ 500 personnes ont été évacuées d'Al-Fu'ah et de Kafraya (Observatoire syrien des droits de l'homme, 20 décembre 2016).
  • Le fait de relier l'évacuation d'Alep à l'évacuation d'autres sites complique le processus. Ainsi, des autobus ont été incendiés par des membres des organisations rebellesdans les villes d'Al-Fu'ah et Kafraya. Les organisations rebelles ont dénoncé l'incendie des autobus, le qualifiant "d'action individuelle menée par des personnes indépendantes dans la région de Kafraya et Al-Fu'ah". Elles ont ajouté qu'il avait été convenu que 4 000 civils seraient évacués des villes d'Al-Fu'ah et de Kafraya en échange de l'évacuation de civils de l'Est Alep. Le retard du départ des caravanes, selon la déclaration, est une "action imprudente" qui pourrait mettre en péril 50 000 personnes dans l'Est d'Alep (Al-Durar Al-Shamiya, 18 décembre 2016).
  • L'ONU et les États-Unis ont accusé le Hezbollah de perturber l'évacuation(17 décembre 2016). Selon des témoins oculaires, les forces armées syriennes et les milices gérées par l'Iran auraient arrêté une caravane de civils évacués et tué 25 personnes. À la suite de cet incident, les Etats-Unis ont exigé la supervision internationale de la mise en œuvre de l'évacuation d'Alep (Al-Jazeera, 17 décembre 2016).
Résolution du Conseil de sécurité sur l'envoi d'observateurs à Alep
  • Compte tenu des difficultés et de la complexité de l'évacuation des civils et des membres des organisations rebelles d'Alep, et étant donné la critique internationale croissante, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni le 19 décembre 2016 pendant plus de trois heures. Au cours de la discussion, les états membres ont rédigé une résolution selon laquelle desobservateurs des institutions des Nations Unies et d'autres institutions compétentes seront chargés de superviser l'évacuation des quartiers de l'Est d'Alep. Ces observateurs veilleront que l'aide humanitaire, y compris l'aide médicale, est directement remise aux habitants (UN.org, 19 décembre 2016). La Russie a donné son accord au libellé, qui représente un compromis entre les projets de résolution présentés par la Russie et la France. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont accepté la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (Al-Arabiya, 20 décembre 2016).
Réorganisation après la perte d'Alep
  • Des "sources de l'opposition syrienne" ont déclaré qu'après une série de réunions organisées après la chute d'Alep, quatorze organisations ont annoncé leur unification dans le cadre une nouvelle autorité islamique syrienne. Le cadre sera dirigé par le commandant d'Ahrar al-Sham (une organisation islamique coopérant avec le Front Fatah al-Sham) ; Abu Mohammad al-Julani, le commandant du Front Fatah al-Sham (anciennement le front Al-Nusra) ; le président du conseil de la choura sera Tawfiq Shihab al-Din, le commandant du mouvement Nur al-Din al-Zanki (une faction islamique basée dans la ville d'Alep) (Al-Nashra, 18 décembre 2016). Selon ces sources, l'initiative est celle de l'organisation Nur al-Din al-Zanki, et la plupart des organisations étaient membres de la salle des opérations d'Alep (le quartier général des organisations rebelles à Alep). Les discussions sur l'unification sont en cours (Al-Durar al-Shamiya, 18 décembre 2016).
Le secteur de Palmyre
  • L'agence de presse syrienne a annoncé que selon une source militaire, soixante-dix membres de l'Etat islamique auraient été tués dans un raid aérien de l'armée de l'air syrienne à l'Ouest de Palmyre (SANA, 15 décembre 2016). Selon d'autres informations, au moins 52 membres de l'organisation ont été tués et cinq voitures piégées ainsi que des véhicules tout-terrain munis de mitrailleuses ont été détruits lors d'une attaque terrestre menée par l'armée syrienne dans la région de Palmyre. L'attaque a été menée via une route utilisée par l'Etat islamique pour fournir des renforts à ses membres dans le secteur (SANA, 16 décembre 2016). D'autre part, l'organisation a annoncé que ses membres continuaient à attaquer l'armée syrienne dans la zone de l'aérodrome militaire T-4 et qu'ils ont réussi à détruire plusieurs chars et autres armes.
Incidents dans d'autres zones de combat
  • Ci-après divers incidents signalés dans d'autres zones de combat :
  • Al-Raqqah: Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont repris cinq villages et plusieurs fermes au Nord d'Al-Raqqah. L'Etat islamique a annoncé que 18 membres des FDS ont été tués lors d'une attaque menée contre leurs bases à environ 30 km au Nord d'Al-Raqqah (Haqq, 17 décembre 2016).
  • Al-Bab: L'armée turque a annoncé que des avions de chasse de l'armée de l'air turque ont attaqué 64 cibles à Al-Bab et  ses environs. Des avions turcs ont distribué des tracts appelant les habitants de la ville à fuir dans des zones sûres jusqu'à ce que la ville soit purifiée des forces de l'Etat islamique. Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré qu'après la reprise d'Al-Bab, les forces turques avanceraient vers Manbij. Cette déclaration témoigne des tentatives de la Turquie de créer une zone d'influence à l'Ouest de l'Euphrate, dans des territoires précédemment détenus par l'Etat islamique.
  • Dans le camp de réfugiés d'Al-Yarmoukau Sud de Damas, des membres de l'Etat islamique ont érigé des barricades pour parer à des attaques et des tirs de tireurs embusqués (justpaste.it, 15 décembre 2016). L'organisation a publié une vidéo dans laquelle un groupe de personnes dans le quartier de Al-Hajr al-Aswad, dans les environs du camp de réfugiés d'Al-Yarmouk, auraient prêté serment d'allégeance au leader de l'Etat islamique Al-Baghdadi. Le serment est lu par Abu Hisham al-Khabouri, l'émir de la province de Damas (YouTube, 15 décembre 2016).

Principaux développements en Irak

La campagne de reprise de Mossoul
L'effort de guerre à l'Est
  • L'armée irakienne poursuit sa lente progression dans les quartiers orientaux de Mossoul, subissant de lourdes pertes. L'armée pourrait avoir réussi à percer un sentier étroit au Sud-Est de la ville, vers la rive du Tigre, qui traverse la ville (voir carte). Dans ses combats, l'Etat islamique utilise diverses tactiques : l'explosion de voitures piégées par des terroristes suicide, des tirs de sniper, des obus de mortier et des missiles d'épaule (Haqq, Aamaq, 16 et 17 décembre 2016).

L'Egypte et la Péninsule du Sinaï

  • Le 13 décembre 2016, deux roquettes ont été tirées sur Israël depuis le Sinaï. Les roquettes se sont abattues dans le secteur du terminal de Nitzana, à la frontière entre Israël et l'Egypte. Il n'y a eu aucune victime et aucun dégât. L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité du tir de deux roquettes Grad sur le terminal de Nitzana et a joint des photos des tirs.

Le jihad mondial dans d'autres pays

Attentat à la voiture bélier en Allemagne
  • Le 19 décembre 2016 vers 20h, un camion de type Scania roulant à toute vitesse est monté sur le trottoir, percutant directement une foule de visiteurs à un marché de Noël dans le centre-ville de Berlin. Douze personnes ont été tuées et 48 autres blessées.
  • Environ une heure après l'attaque, un suspect a été arrêté à environ deux kilomètres du site de l'attentat terroriste. Son interrogatoire a révélé qu'il s'agissait d'un Pakistanais de 23 ans demandeur d'asile. Cependant, il a été libéré peu de temps après. Un autre homme qui se trouvait dans le camion a été abattu. Il s'agit apparemment du chauffeur polonais du camion, qui avait été détourné par le terroriste. Selon le ministre de l'Intérieur de Brandebourg, le camion utilisé pour mener l'attaque a été volé sur un chantier de construction en Pologne. On ne sait toujours pas si le terroriste a volé le camion sur le chantier de construction en Pologne ou s'il l'a détourné à la frontière germano-polonaise.
  • L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité de l'attentat terroriste. Selon l'agence de presse Aamaq, l'attaque de Berlin a été réalisée par "un soldat de l'armée de l'Etat islamique qui "a répondu aux appels à attaquer les citoyens de la coalition internationale" (Compte Twitter affilié à l'Etat islamique, 20 décembre 2016).
  • Ces derniers mois, l'Etat islamique a lancé une campagne médiatique auprès de ses partisans à l'étranger, notamment dans les pays occidentaux, appelant à commettre des attaques dans leurs lieux de résidence pour aider l'État islamique. Dans ce contexte, le journal de l'organisation (Rumiyah, numéro 3) a publié des instructions détaillées pour commettre des attaques à l'exemple de l'attaque de Nice.[2]
Jordanie
  • Le 18 décembre 2016, les médias jordaniens ont annoncé que des "terroristes" avaient tué dix personnes et blessé 21 autres dans la ville d'Al-Karak, au Sud du pays. Parmi les morts figurent quatre membres des forces de sécurité, trois gendarmes, deux civils et un touriste. Après un échange de tirs avec les terroristes, les forces de sécurité jordaniennes ont tué quatre terroristes qui s'étaient barricadés dans le château d'Al-Karak. D'importantes quantités d'armes ont été trouvées en leur possession, y compris des ceintures explosives et des fusils d'assaut Kalachnikov (Al-Ghad, 18-19 décembre 2016, Al-Sharq Al-Awsat, 20 décembre 2016).
  • L'incident a commencé lorsqu'une patrouille de service de sécurité générale a répondu à un appel au sujet d'un incendie dans un appartement dans la région de Qatraneh, dans la province d'Al-Karak. Arrivés sur les lieux, les membres de la patrouille ont été abattus par des hommes armés et deux membres des services de sécurité générale ont été blessés. Les hommes armés ont fui la scène en voiture. Par la suite, des coups de feu ont été tirés sur une autre patrouille dans la même province, sans faire de victime. Selon des rapports ultérieurs, des coups de feu ont été tirés du château d'Al-Karak, atteignant des membres du personnel de sécurité et des passants. Les responsables de la sécurité jordanienne du château ont échangé des coups de feu avec les hommes armés, au nombre de cinq ou six (Al-Rai, 18 décembre 2016).
  • Le 20 décembre 2016, l'Etat islamique a publié une déclaration dans laquelle il a revendiqué la responsabilité de l'attaque d'Al-Karak. Selon la déclaration, quatre soldats du califat, équipés d'armes automatiques et de grenades, ont attaqué des membres des forces de sécurité et des "croisés" dans la ville jordanienne d'Al-Karak. L'attaque a commencé par un échange de tirs avec une patrouille de sécurité (jordanienne), dont les membres ont été tués. Par la suite, un centre de sécurité à Al-Karak a été attaqué. Les assaillants ont réussi à tuer le personnel de sécurité sur les lieux et se sont barricadés dans le château d'Al-Karak, où il y avait des "citoyens des pays de la coalition." Des affrontements ont duré plusieurs heures. Les terroristes ont été tués dans l'échange de tirs. Dix Jordaniens et une Chrétienne (une touriste canadienne) ont été tués dans l'opération, et 35 autres personnes ont été blessées (Haqq, 20 décembre 2016).
Yémen
  • Le 17 décembre 2016, la Province d'Aden-Abyan de l'Etat islamique a revendiqué la responsabilité d'un attentat suicide contre une base des forces spéciales de sécurité dans le Nord-Est d'Aden. Le terroriste Abu-Hashem al-Radfani s'est fait exploser dans une foule de membres des forces de sécurité. Selon l'Etat islamique, environ 70 personnes ont été tuées dans l'attaque et des dizaines d'autres ont été blessées (Haqq, 18 décembre, 2016). Selon une autre version, 52 personnes ont été tuées et 63 autres blessées (Yemen Press, 19 décembre 2016).[3]

Activités de contre-terrorisme

Russie
  • Les services de sécurité russes continuent de déjouer les opérations de l'Etat islamique :
  • Selon un rapport du 15 décembre 2016, les services de sécurité (FSB) ont déjoué des attaques de l'Etat islamique à Moscou. Quatre ressortissants du Tadjikistan et de Moldavie, dirigés par l'Etat islamique en Turquie, prévoyaient de faire exploser de puissants engins piégés artisanaux et de mener des attaques d'ampleur (apparemment une référence à des attaques dans des gares ferroviaires et des endroits bondés). En outre, des armes automatiques, des explosifs et des engins piégés artisanaux ont été saisis (Russie al-Youm, 15 décembre 2016 ; Spoutnik, 16 décembre 2016).
  • Le même jour, les services fédéraux russes ont arrêté deux collaborateurs de la branche de l'Etat islamique en Russie. Ils ont été arrêtés dans la ville de Samara, sur les rives de la Volga. Les deux  hommes, citoyens de la République d'Asie de l'Est, étaient âgés de 21 et 24 ans. Des explosifs artisanaux, un kilogramme de TNT et des instructions de l'Etat islamique pour fabriquer des engins piégés ont été saisis à leur domicile (Agence de presse TASS, 15 décembre 2016).

[1]Selon le ministre turc des Affaires étrangères, environ 20 000 personnes ont quitté l'Est d'Alep (CNN, 19 décembre 2016).
[2]A ce sujet, voir notre article (en anglais) du 18 décembre 2016 intitulé "Following the campaign for Mosul, ISIS has been highly motivated to carry out terrorist attacks around the globe,” à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/en/article/21112
[3]A ce sujet, votre article (en anglais) du 11 décembre 2016 intitulé : “The ISIS Branch in Yemen and Its Role in the Power Struggles," à l'adresse  http://www.terrorism-info.org.il/en/article/21106