Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (30 octobre – 5 novembre 2019)

Attaque d'un poste de la branche armée du Hamas dans le Nord de la bande de Gaza (Compte Twitter de Muhammad Bassam, 2 novembre 2019).

Attaque d'un poste de la branche armée du Hamas dans le Nord de la bande de Gaza (Compte Twitter de Muhammad Bassam, 2 novembre 2019).

Le résultat de l'attaque dans l'Ouest de Khan Yunis (Page Facebook du journaliste Hassan Aslih, 2 novembre 2019)

Le résultat de l'attaque dans l'Ouest de Khan Yunis (Page Facebook du journaliste Hassan Aslih, 2 novembre 2019)

Les funérailles d'Ahmed Muhammad al-Shahari, le corps revêtu du drapeau du Fatah (Page Facebook du département d'information de la branche du Fatah à Khan Yunis, dans l'Ouest du pays, 2 novembre 2019)

Les funérailles d'Ahmed Muhammad al-Shahari, le corps revêtu du drapeau du Fatah (Page Facebook du département d'information de la branche du Fatah à Khan Yunis, dans l'Ouest du pays, 2 novembre 2019)

Des émeutiers palestiniens montent sur la barrière de sécurité et brûlent des pneus dans l'Est de Rafah (Page Facebook de l'Autorité nationale suprême, 1er novembre 2019).

Des émeutiers palestiniens montent sur la barrière de sécurité et brûlent des pneus dans l'Est de Rafah (Page Facebook de l'Autorité nationale suprême, 1er novembre 2019).

Affiche de Lord Balfour dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du camp du retour de Malaka, 1er novembre 2019)

Affiche de Lord Balfour dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du camp du retour de Malaka, 1er novembre 2019)

Affiche de Lord Balfour dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du camp du retour de Malaka, 1er novembre 2019)

Affiche de Lord Balfour dans le camp du retour à l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook du camp du retour de Malaka, 1er novembre 2019)

Incendie d'un

Incendie d'un "cercueil" recouvert d'un drapeau israélien (Page Facebook de l'Autorité nationale suprême, 1er novembre 2019)

Des enfants piétinent un

Des enfants piétinent un "cercueil" drapé du drapeau israélien (Page Facebook du camp du retour de Malaka, 1er novembre 2019).

  • La semaine dernière, les événements ont été marqués par deux attaques à la roquette en provenance de la bande de Gaza, visant la ville de Sderot, dans le Sud d’Israël, et le Néguev occidental. Huit roquettes ont été interceptées par le système de défense aérienne Dôme de Fer. Une roquette a touché une maison à Sderot, causant des dégâts matériels. Plusieurs personnes ont été traitées pour choc. En réponse, les forces de Tsahal ont attaqué une série d’objectifs du Hamas, Israël considérant le Hamas comme responsable de ce qui se passe dans la bande de Gaza.
  • Selon des sources de sécurité israéliennes citées par les médias, le Jihad Islamique Palestinien (JIP) serait responsable des attaques à la roquette. Les médias palestiniens ont également rapporté que le JIP avait tiré des roquettes. À ce stade, la raison des attaques n’est pas claire. Au cours de la marche du retour du 1er novembre 2019, aucun événement exceptionnel n’a été enregistré. Le JIP n’a donc aucune excuse immédiate pour tirer des roquettes.
  • Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, a longuement décrit les capacités militaires du Hamas et des autres organisations terroristes de la bande de Gaza (70 000 membres armés, des milliers de roquettes et des missiles antichars, des centaines de tunnels, des centaines de salles de contrôle et de contrôle souterraines, des centaines voire des milliers d’embuscades). Tous ceux-ci, a-t-il affirmé, pourraient frapper Israël et être utilisés contre les forces de Tsahal si elles décidaient d’entrer dans la bande de Gaza. Selon nous, ses propos, postérieurs au tir de roquette, visaient à dissuader Israël de mener une vaste opération militaire dans la bande de Gaza. Cependant, al-Sinwar a affirmé que le Hamas n’était pas intéressé par une confrontation militaire de grande ampleur, soulignant que la série d’affrontements au cours des deux dernières années ne s’était pas transformée en un combat prolongé.
Deux incidents de tirs de roquettes sur Israël
  • Dans la soirée du 31 octobre 2019, deux roquettes ont été tirées sur Israël depuis la bande de Gaza. L’un des engins s’est abattu dans un terrain inhabité du Negev occidental. L’autre est tombé dans la bande de Gaza. En réponse, des avions de l’armée de l’air israélienne et un tank de Tsahal ont attaqué deux postes du Hamas dans le Nord de la bande de Gaza. Les médias palestiniens ont annoncé l’attaque d’un poste d’observation des forces de retenue du Hamas dans l’Est de la bande de Gaza (Compte Twitter Shabakat Quds, 31 octobre 2019).
  • Le soir du 1er novembre 2019, 12 roquettes ont été tirées de la bande de Gaza sur Sderot et le Néguev occidental. Huit ont été interceptés par le système de défense aérienne Dôme de Fer. L’un des engins s’est abattu dans la cour d’une maison à Sderot. Cinq personnes ont été traitées pour choc (Unité du porte-parole du Centre médical Barzilai, 1er novembre 2019). La maison a été endommagée, ainsi qu’un certain nombre de véhicules garés à proximité (Unité du porte-parole de la police israélienne, 1er novembre 2019).
Véhicule endommagé par des éclats d'obus tirés par la roquette tirée sur Sderot (Palinfo, 1er novembre 2019)     La maison de Sderot touchée par une roquette tirée de la bande de Gaza (Compte Twitter Palinfo, 1er novembre 2019).
Droite : La maison de Sderot touchée par une roquette tirée de la bande de Gaza (Compte Twitter Palinfo, 1er novembre 2019). Gauche : Véhicule endommagé par des éclats d’obus tirés par la roquette tirée sur Sderot (Palinfo, 1er novembre 2019)
  • Selon des sources de sécurité israéliennes citées dans les médias, le JIP était derrière les tirs de roquettes. À ce stade, la raison du tir de roquette n’est pas claire. Au cours de la marche du retour du 1er novembre 2019 dans la bande de Gaza, aucun événement exceptionnel n’a été enregistré et aucun Palestinien n’a été tué. Le JIP n’a donc aucune excuse immédiate pour tirer des roquettes.
  • Les médias palestiniens ont également rapporté que le JIP était derrière les tirs de roquettes. Des sources palestiniennes ont déclaré que le JIP avait intérêt à instituer “une nouvelle équation” avec Israël et souhaitait cesser de coopérer avec les tentatives de médiation égyptiennes. “Des sources palestiniennes” ont déclaré que les services de renseignements égyptiens, les Nations Unies et le Qatar avaient eu des contacts pour empêcher toute nouvelle escalade, mais ils n’ont pas conduit le JIP à s’engager à se contenir (Al-Quds, 2 novembre 2019). Les médias israéliens ont récemment rapporté que Bahaa Abu al-Atta, un commandant militaire du JIP dans la bande de Gaza, menait “sa propre politique personnelle”. En réponse au rapport, le JIP a déclaré qu’Israël serait responsable de tout préjudice susceptible d’être causé à Bahaa Abu al-Atta et a averti qu’il réagirait avec acharnement si Israël le menaçait (Dunia al-Watan, 30 octobre 2019).
Répartition mensuelle des tirs de roquettes et d’obus de mortier
Répartition mensuelle des tirs de roquettes et d'obus de mortier
Répartition annuelle des tirs de roquettes et d’obus de mortier

 Répartition annuelle des tirs de roquettes et d'obus de mortier

Riposte d’Israël
  • En réponse aux tirs de roquettes du 1er novembre 2019, des avions de l’armée de l’air israélienne ont attaqué une série de cibles terroristes dans la bande de Gaza. Les cibles appartenaient au Hamas, qu’Israël considère comme responsable de ce qui se passe dans la bande de Gaza. Parmi eux se trouvaient un complexe militaire de la force navale du Hamas et un complexe militaire de son système de défense aérienne. Un complexe militaire de la région de Deir al-Balah utilisé par les commandants de bataillon a également été attaqué. Le complexe comprenait un tunnel d’attaque et un simulateur d’armes anti-missiles. Parmi les cibles visées par Tsahal figuraient des camps d’entraînement, une installation de fabrication d’armes, un site utilisé comme entrepôt d’armes et des installations souterraines (Porte-parole de l’armée, 1er novembre 2019).
  • Les médias palestiniens ont signalé des attaques contre des postes de “résistance”, notamment des postes de la branche armée du Hamas à Beit Lahia (Nord de la bande de Gaza) (Compte Twitter de Shehab, 2 novembre 2019). Des postes de l’armée ont également été attaqués à l’Ouest de Deir al-Balah, dans le Sud-Ouest de la ville de Gaza, à Rafah et à Khan Yunis. En outre, des postes de forces de contrainte à l’Est d’al-Bureij ont été attaqués (Compte Twitter Shehab, 2 novembre 2019).

   
Photographies aériennes publiées par le porte-parole de l’armée israélienne des cibles militaires du Hamas attaquées (Site Internet de l’armée israélienne, 1er novembre 2019)

  • Un porte-parole du ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé que trois Palestiniens avaient été grièvement bl0essés lors de l’attaque de Khan Yunis. L’un d’eux, Ahmed Muhammad al-Shahari, est décédé plus tard (Compte Twitter d’Ashraf al-Qidra, 2 novembre 2019). La branche du Fatah dans l’Ouest de Khan Yunis a annoncé qu’il était un membre actif du Fatah (Page Facebook du département de l’information de la branche du Fatah dans l’Ouest de Khan Yunis, 2 novembre 2019). Selon certaines informations, son frère, Abdallah al-Shahari, aurait été tué lors de la marche du retour qui s’est tenue le 12 avril 2018 (Site Internet de la radio Ajial, 2 novembre 2019).
 Les funérailles d'Ahmed Muhammad al-Shahari, le corps revêtu du drapeau du Fatah (Page Facebook du département d'information de la branche du Fatah à Khan Yunis, dans l'Ouest du pays, 2 novembre 2019)    Avis de décès du Fatah.
Droite : Avis de décès du Fatah. Gauche : Les funérailles d’Ahmed Muhammad al-Shahari, le corps revêtu du drapeau du Fatah (Page Facebook du département d’information de la branche du Fatah à Khan Yunis, dans l’Ouest du pays, 2 novembre 2019)
Réactions palestiniennes aux frappes de Tsahal
  • Les hauts responsables du Hamas et du JIP ont condamné les attaques de Tsahal et accusé Israël de procéder à une escalade sans faire référence aux des tirs de roquettes. Les principales réponses ont été les suivantes :
  • Le JIP a accusé Israël de responsabilité de l’escalade dans la bande de Gaza, affirmant que le Premier ministre israélien tentait de blanchir ses manquements et sa corruption par une escalade, attaquant des postes et blessant des habitants (sans assumer les tirs de roquettes) (alresala.net, 2 novembre 2019).
  • Les Brigades de Jérusalem (la branche armée du JIP) ont déclaré que les menaces proférées par les dirigeants israéliens pour déclencher une guerre contre la bande de Gaza n’étaient pas nouvelles et ont amené le peuple palestinien à adhérer à la “résistance” [cf., les organisations terroristes] et à la défense du peuple palestinien. La branche armée a déclaré qu’elle disposait d’une liberté d’action pour faire face à la situation sur le terrain et l’utiliserait si Israël faisait “quelque chose de stupide” qui nuirait au peuple palestinien ou aux “résistants” (Site des Brigades de Jérusalem, 2 novembre 2019).

Annonce publiée par les brigades de Jérusalem (Site Internet des brigades de Jérusalem, 2 novembre 2019)
Annonce publiée par les brigades de Jérusalem
(Site Internet des brigades de Jérusalem, 2 novembre 2019)

  • Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a déclaré que ces attaques faisaient partie de “l’agression et des crimes” perpétrés par Israël contre le peuple palestinien et constituaient une grave escalade contre des résidents innocents. Il a ajouté qu’Israël serait responsable des conséquences des attaques, soulignant qu’une aggravation extrême de la situation nuirait à Israël (alresala.net, 2 novembre 2019).
  • Le haut responsable du Hamas, Ismail Radwan, a déclaré qu’Israël était pleinement responsable de l’escalade et de ses conséquences. Il a ajouté qu’ils ne souhaitaient pas une nouvelle confrontation, par égard pour les Palestiniens, mais que s’ils étaient forcés, ils se défendraient et défendraient leur peuple (Dunia al-Watan, 3 novembre 2019).
  • Selon des médias israéliens, “des sources dans la bande de Gaza”, le Hamas a arrêté et interrogé plusieurs témoins oculaires de la région dans laquelle les tirs de roquettes ont été tirés. Selon les sources, les dirigeants du Hamas et du JIP ont accepté de détenir toute personne qui s’écarterait du consensus et aurait tiré des roquettes sans autorisation (Télévision israélienne Kan, 3 novembre 2019). Des sources palestiniennes proches du JIP ont nié la détention de membres de ce groupe, soulignant que le JIP et toutes les autres organisations avaient le droit de se défendre contre l’agression israélienne (Al-Quds, 3 novembre 2019).
Les marches du retour
  • Le vendredi 1er novembre 2019, la marche du retour s’est déroulée dans la bande de Gaza sous le thème “Que la déclaration Balfour soit contrecarrée”, à l’occasion du 102ème anniversaire de la déclaration. Avant la marche, l’Autorité nationale suprême a organisé une conférence de presse déclarant qu’il s’agirait d’une “marche de masse très puissante”. L’Autorité a également préparé un programme visant à encourager le public palestinien à participer à la manifestation, notamment en annonçant la manifestation dans toutes les mosquées et églises de la bande de Gaza (Sawa, 28 octobre 2019).
  • Sur le terrain, toutefois, la marche était semblable à celles des semaines précédentes. Environ 6 500 Palestiniens ont participé et le niveau de violence était similaire à celui de ces dernières semaines. Un certain nombre de tentatives de sabotage de la barrière de sécurité ont eu lieu et des engins piégés, des cocktails Molotov et des pierres ont été lancés sur les forces de Tsahal. Des personnalités ont prononcé des discours et ont principalement trait à la déclaration Balfour et à la lutte palestinienne contre cette déclaration. Des appels ont été entendus pour demander aux Britanniques de présenter des excuses au peuple palestinien. Les hauts responsables ont également souligné que les marches se poursuivraient (alresala.net, 1er novembre 2019). Le ministère palestinien de la Santé a signalé que 96 personnes avaient été blessées à divers degrés (Compte Twitter d’Ashraf al-Qidra, 1er novembre 2019).
  • L’Autorité nationale suprême a annoncé que le thème de la marche du retour du vendredi 8 novembre 2019 serait “Nous continuons”, pour insister sur le fait qu’ils continueraient à organiser les marches du retour malgré les menaces d’Israël (Page Facebook de l’Autorité nationale suprême, 1er novembre 2019). L’Autorité nationale suprême a également appelé les Palestiniens à participer aux événements du mercredi 6 novembre 2019 au terminal d’Erez, sur le thème “Dignitaires religieux contre le siège” (Page Facebook de l’Autorité nationale suprême, 4 novembre 2019).
Autres événements
  • Des visiteurs de la région de Mitzpe Ramon (au Sud de Beersheba) ont trouvé un objet suspect. Les experts en démolition de la police convoqués pour le neutraliser ont découvert un livre piégé contenant des explosifs et des billes en acier. On soupçonne que le livre aurait été attaché à un ballon incendiaire et aurait été transporté en territoire israélien depuis la bande de Gaza (Unité du porte-parole de la police israélienne, Haaretz, 3 novembre 2019).
 Billes     L'engin piégé trouvé à l'intérieur d'un livre.
Droite : L’engin piégé trouvé à l’intérieur d’un livre. Gauche : Billes de fer
(Police israélienne, 2 novembre 2019)
  • Le 29 octobre 2019, les forces de défense israéliennes ont identifié un drone volant à une hauteur inhabituelle au-dessus de la bande de Gaza. Des avions de Tsahal ont été envoyés pour l’intercepter (Porte-parole de Tsahal, 29 octobre 2019). Les 10 et 19 novembre 2019, les médias palestiniens ont annoncé qu’un drone israélien avait été abattu dans le Nord de la bande de Gaza (Compte Twitter de Dunia al-Watan, 3 novembre 2019). En réalité, aucun événement de ce type n’a été signalé.
  • Le 30 octobre 2019, des explosions ont été entendues dans plusieurs endroits de la bande de Gaza. Elles ont été provoquées par les tirs d’essai vers la mer de deux fusées expérimentales des organisations terroristes de la bande de Gaza (Amad, 30 octobre 2019).
Tentative d’attaque à l’arme blanche au Caveau des Patriarches à Hébron
  • Le 30 octobre 2019, une Palestinienne s’est rendue au barrage routier près du Caveau des Patriarches à Hébron et a tenté de poignarder l’un des gardes-frontières qui y étaient stationnés. Un soldat a ouvert le feu l’a blessée par balle (Unité du porte-parole de la police des frontières, 30 octobre 2019). Les médias palestiniens ont annoncé qu’elle était Suheil Ahmed Sayid Slimiya, 37 ans, du village d’Idhna (Ouest de Hébron) (Ma’an, 30 octobre 2019).
Autres événements
  • En Judée-Samarie, les Palestiniens ont continué à lancer des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de sécurité israéliennes et des cibles civiles (principalement des véhicules). Les forces de sécurité israéliennes ont mené des activités de lutte contre le terrorisme dans toute la Judée-Samarie, arrêtant des Palestiniens soupçonnés d’activités terroristes, confisquant des fonds utilisés pour financer des activités terroristes et s’emparant d’armes de qualité militaire et improvisées.
  • Les événements les plus marquants sont les suivants:
    • Le 4 novembre 2019 – Au cours d’une activité des forces de sécurité israéliennes en Judée-Samarie, une arme de poing a été saisie. Des dizaines de milliers de shekels apparemment destinés à financer des activités terroristes ont également été saisis (Porte-parole de Tsahal, 4 novembre 2019).
    • Le 3 novembre 2019 – Des cocktails Molotov ont été lancés sur un véhicule sur la route trans-Judée (entre Tarqumiya et Hébron). Aucune victime n’a été signalée. Le véhicule a été endommagé (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 3 novembre 2019).
    • Le 3 novembre 2019 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule sur la route Beit-El-Psagot (Nord-Est de Ramallah). Aucune victime n’a été signalée. Le véhicule a été endommagé.
    • Le 1er novembre 2019 – Deux pierres enveloppées dans un tissu brûlant ont été lancées sur un poste de Tsahal à la jonction de Halhul sur la route reliant le Gush Etzion à Hébron. Aucune victime n’a été signalée (Rescue Without Borders en Judée-Samarie, 1er novembre 2019).
    • Le 1er novembre 2019 – Lors de perquisitions effectuées par les forces de sécurité israéliennes dans le village de Qalil à Samarie, de nombreuses pièces d’armes ont été découvertes (Porte-parole de Tsahal, 1er novembre 2019).
    • Le 31 octobre 2019 – Deux bombes piégées ont été lancées un parking à la tombe de Rachel (près de Bethléem). Elles ont explosé près de l’enceinte du tombeau. Aucune victime n’a été signalée. Deux véhicules garés ont été endommagés (Unité du porte-parole de la police des frontières, 31 octobre 2019).
    • Le 29 octobre 2019 – Des soldats de Tsahal ont arrêté un Palestinien qui conduisait près du village de Deir Sharaf (Nord-Ouest de Naplouse). Il a vu les soldats, a quitté le véhicule et a jeté une arme à feu qu’il portait. Il a été poursuivi, arrêté et emmené pour interrogatoire (Porte-parole de Tsahal, 29 octobre 2018).
Principales attaques commises en Judée-Samarie[1]

Principales attaques commises en Judée-Samarie

Discours de Yahya al-Sinwar
  • Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, a prononcé un discours dans la bande de Gaza aux jeunes Palestiniens, dans lequel il a longuement parlé d’une confrontation avec Israël. Selon nous, il s’agissait d’une réponse aux menaces récentes d’Israël contre le Hamas après les tirs de roquettes et visait à dissuader Israël d’initier un vaste affrontement militaire dans la bande de Gaza.
Yahya al-Sinwar s'exprime devant de jeunes Gazaouites (page Facebook de Shehab, 4 novembre 2019)     Yahya al-Sinwar s'exprime devant de jeunes Gazaouites (page Facebook de Shehab, 4 novembre 2019)
Yahya al-Sinwar s’exprime devant de jeunes Gazaouites
(page Facebook de Shehab, 4 novembre 2019)
  • Les principaux points soulevés par Al-Sinwar sont les suivants :
    • Il a commencé par louer les jeunes de la bande de Gaza et a critiqué les rumeurs selon lesquelles des jeunes quittaient la bande de Gaza. Il a affirmé qu’il y avait 70 000 jeunes hommes armés dans les brigades [Izz al-Din Qassam], les brigades de Jérusalem, les bataillons [de Nasser Salah al-Din] (la branche armée des Comités de résistance populaire), les autres forces de sécurité.
    • Al-Sinwar a affirmé qu’au cours des dernières années, la “résistance” (le Hamas et les autres organisations terroristes) avait constitué une force militaire importante, bien supérieure à celle dont elle disposait lors de l’opération Bordure Protectrice, et qu’elle était maintenant capable de s’opposer à l’entrée d’une force militaire israélienne dans la bande de Gaza. Il a ajouté que pendant l’opération Barrière Protectrice, ils avaient des centaines de missiles antichars, alors qu’ils en ont maintenant des milliers qui ont été fabriqués dans la bande de Gaza. Ils ont aussi des milliers de roquettes qui pourraient transformer les villes d’Israël en ruines et en villes fantômes. Il s’est vanté que dans le tour suivant, des barrages de cinquante à soixante roquettes pourraient être lancés, par opposition à un barrage de six à huit roquettes, leurs capacités pendant l’opération Barrière Protectrice. Il s’est également vanté du fait que les Palestiniens avaient la capacité d’attaquer continuellement Tel Aviv pendant six mois complets.
    • Il a affirmé que la force militaire palestinienne disposait de centaines de tunnels, de centaines de salles de contrôle et de commande souterraines et situées au-dessus du sol, ainsi que de centaines et même de milliers d’embuscades attendant les forces de Tsahal si elles décidaient d’entrer dans la bande de Gaza. Il a ajouté que la “résistance” continuerait à renforcer ses forces et ne permettrait pas à Israël de changer “l’équation de la lutte”. Il a déclaré que la lutte contre Israël devait continuer, mais a ajouté qu’ils savaient comment faire face à Israël sans mener à une confrontation générale. Il a affirmé que les affrontements de ces deux dernières années ne s’étaient pas transformés en combats à long terme.
    • En ce qui concerne l’Iran, al-Sinwar a déclaré que l’Iran méritait beaucoup de crédit pour la construction et le renforcement du pouvoir militaire de la “résistance” dans la bande de Gaza. Il a dit que sans le soutien iranien à la “résistance” et à la Palestine, ils n’auraient pas obtenu ce qu’ils avaient, et que l’Iran les soutenait avec de l’argent, des armes et de la formation.
Préparatifs pour les élections de l’AP
  • Les préparatifs se poursuivent au sein de l’Autorité Palestinienne pour l’organisation d’élections. Hisham Kahil, Le directeur exécutif de la commission électorale centrale de l’AP a annoncé que les élections du Conseil législatif palestinien auraient lieu en Février 2020. En prévision des élections, Hana Nasser, président du comité central des élections, s’est de nouveau rendue dans la bande de Gaza pour achever ses préparatifs (Compte Twitter Chehab, 3 novembre 2019). À son retour de la bande de Gaza, il a rencontré Mahmoud Abbas pour l’informer de l’évolution de la situation (al-Quds, 1er novembre 2019).
  • Les porte-parole du Hamas continuent d’insister sur le fait que le Hamas est d’accord en principe sur les élections et s’engage à respecter les accords conclus entre les organisations palestiniennes, l’appareil électoral et ses lois (Dunia al-Watan, 30 octobre 2019). Le porte-parole du Hamas a également souligné que les élections seraient la meilleure solution à la crise palestinienne interne (Télévision al-Aqsa, 30 octobre 2019). Toutefois, de hauts responsables du Hamas, Ismaïl Haniyeh et Yahya al-Sinwar, ont déclaré que la tenue d’élections était soumise à deux conditions : convoquer une réunion de toutes les organisations palestiniennes avant la tenue des élections et tenir des élections à Jérusalem2 (al-Aqsa, 3 novembre , 2019).
  • Les cadres supérieurs du JIP avaient également des conditions similaires. Selon Khader Habib, en dépit de leur participation à la réunion tenue avec Hana Nasser, le JIP n’a pas l’intention de participer aux élections à moins qu’une réunion des dirigeants des organisations ne soit organisée à l’avance, ce qui n’est pas le cas. semble réaliste. Selon nous, la question a été soulevée en tenant compte du fait qu’Israël ne le permettrait pas. Le fait de réunir les dirigeants de toutes les organisations ou de tous les groupes palestiniens (y compris l’Autorité palestinienne) ne semble pas non plus réaliste. 15 236-19, dit-il, Mahmoud Abbas s’oppose. Il a également déclaré que le JIP veillerait à la tenue d’élections à Jérusalem (al-Aqsa, 3 novembre 2019).
Le désengagement économique d’Israël
  • L’Autorité Palestinienne poursuit ses activités pour le désengagement économique d’Israël. Selon certaines informations, le gouvernement palestinien investit dans la recherche de marchés pour remplacer les marchés israéliens à partir desquels l’Autorité Palestinienne peut importer des matières premières et vers lesquels elle peut exporter des produits palestiniens. L’un des marchés auxquels l’Autorité Palestinienne a fait appel est la Russie. Pour promouvoir les relations économiques avec la Russie, Khaled al-Asili, ministre palestinien de l’Économie nationale, a rencontré le directeur du département des questions juridiques et de l’activité internationale du ministère russe du Travail afin de discuter des moyens d’accroître les échanges commerciaux entre la Russie et les Palestiniens. faciliter l’importation de matières premières par les Palestiniens. Un comité mixte devrait se réunir à Moscou en Novembre 2019 pour discuter de la signature d’un certain nombre d’accords. Le financement de la construction d’une zone industrielle près de Naplouse sera également abordé (Al-Monitor, 3 novembre 2019).
Saeb Erekat met en garde contre la prise de contrôle israélienne de la vallée du Jourdain
  • Saeb Erekat, secrétaire du comité exécutif de l’OLP, a emmené des correspondants étrangers et locaux visiter le secteur de Jericho et de la vallée de la Jordanie. Il leur a montré ce qu’il a qualifié de “violations israéliennes” dans la région, affirmant qu’Israël, sous prétexte de sécurité, avait “volé” environ 90% du territoire de la vallée du Jourdain, environ 28% de la Cisjordanie. Il a accusé Israël d’avoir étendu les colonies de peuplement en collaborant avec des sociétés internationales et d’avoir volé des sources d’eau palestiniennes pour ensuite revendre de l’eau aux Palestiniens (Wafa, 4 novembre 2019).
Erekat accompagne des correspondants étrangers et locaux dans le secteur de Jéricho et de la vallée du Jourdain (Wafa, 4 novembre 2019)   Erekat accompagne des correspondants étrangers et locaux dans le secteur de Jéricho et de la vallée du Jourdain (Wafa, 4 novembre 2019)
Erekat accompagne des correspondants étrangers et locaux dans le secteur de Jéricho et de la vallée du Jourdain (Wafa, 4 novembre 2019)

[1] Les principales attaques comprennent des fusillades, des attaques à l'arme blanche, des attaques à la voiture bélier et des poses d'engins piégés. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov ne sont pas compris.