Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (7-13 novembre 2018)

Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien, supervise le versement des fonds dans les bureaux de poste de la bande de Gaza (page Facebook du Comité qatari, 9 novembre 2018)

Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien, supervise le versement des fonds dans les bureaux de poste de la bande de Gaza (page Facebook du Comité qatari, 9 novembre 2018)

Des membres des forces de sécurité du Hamas dispersent un rassemblement commémoratif du Fatah en faveur de Yasser Arafat dans la bande de Gaza (Page Facebook officielle du Fatah, 11 novembre 2018)

Des membres des forces de sécurité du Hamas dispersent un rassemblement commémoratif du Fatah en faveur de Yasser Arafat dans la bande de Gaza (Page Facebook officielle du Fatah, 11 novembre 2018)

Ahmed Hiles, haut responsable du Fatah dans la bande de Gaza, lors du principal rassemblement organisé à l'université al-Azhar à Gaza.

Ahmed Hiles, haut responsable du Fatah dans la bande de Gaza, lors du principal rassemblement organisé à l'université al-Azhar à Gaza.

Mahmoud Abbas prend la parole lors de la cérémonie à la mémoire de Yasser Arafat à la muqata'a de Ramallah (Wafa, 11 novembre 2018).

Mahmoud Abbas prend la parole lors de la cérémonie à la mémoire de Yasser Arafat à la muqata'a de Ramallah (Wafa, 11 novembre 2018).

Le rassemblement du JIP à al-Bireh (Page Facebook de l'Association Muhjath al-Quds à Gaza, 10 novembre 2018)

Le rassemblement du JIP à al-Bireh (Page Facebook de l'Association Muhjath al-Quds à Gaza, 10 novembre 2018)

Le rassemblement du JIP à al-Bireh (Page Facebook de l'Association Muhjath al-Quds à Gaza, 10 novembre 2018)

Le rassemblement du JIP à al-Bireh (Page Facebook de l'Association Muhjath al-Quds à Gaza, 10 novembre 2018)

  • Dans la bande de Gaza, les événements de la “marche du retour” du vendredi 9 novembre 2018 se sont déroulés sans incident exceptionnel. Le Hamas a continué d’empêcher les émeutiers d’atteindre la barrière de sécurité, mais des actes de violence ont néanmoins été commis (des engins piégés et des cocktails Molotov ont été lancés sur des soldats de Tsahal et des tentatives de franchissement de la barrière ont été signalées). En Judée-Samarie, une fusillade a eu lieu et des Palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov. Cependant, il n’y a pas eu d’attaque exceptionnelle en dépit des événements dans la bande de Gaza.
  • Le 12 novembre 2018, une attaque à la roquette sans précédent a été lancée depuis la bande de Gaza, visant le Néguev occidental, après l’échec d’une opération des forces spéciales de Tsahal. Jusqu’à présent, environ 460 obus de mortier et de roquettes ont été lancés en territoire israélien, notamment sur le Néguev occidental et les villes d’Ashqelon, Sderot et Netivot, situées dans le Sud d’Israël. En réponse, les forces de Tsahal ont attaqué environ 150 cibles terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP), y compris des bâtiments à plusieurs étages, que le Hamas considère comme des atouts importants, parmi lesquels le bâtiment de la télévision al-Aqsa du Hamas.
  • Selon nous, l’attaque à la roquette en cours n’est pas un incident isolé, mais fait plutôt partie de la nouvelle politique menée par le Hamas depuis le 30 mars 2018 (la première “marche de retour”). La nouvelle politique du Hamas se caractérise par le déclenchement de violences contrôlées dans les “marches du retour” et s’accompagne de tirs de roquettes d’intensité variable (depuis la fin du mois de Mai 2018, plus de 1 100 roquettes et obus de mortier ont été tirés en territoire israélien).
Evènements de la “marche du retour”[2]
  • Le vendredi 9 novembre 2018, une autre “marche du retour” a eu lieu alors que de l’argent du Qatar était transféré dans la bande de Gaza pour payer les salaires des employés du Hamas. En outre, dix pétroliers originaires du Qatar sont entrés par le terminal de Kerem Shalom.
  • Environ 12 000 Palestiniens ont participé à la marche. Les manifestants se sont réunis sur les cinq sites habituels de la frontière. Il y avait aussi une certaine diminution du niveau de violence, puisque des membres du Hamas ont tenu les émeutiers à l’écart de la clôture. Toutefois, des engins piégés et des cocktails Molotov ont été lancés sur des soldats de Tsahal et plusieurs tentatives ont été faites de franchir la clôture. Plusieurs personnalités du Hamas ont assisté aux événements et ont déclaré que la prochaine marche aurait lieu le 16 novembre 2018, avec pour slogan “La normalisation est un crime et une trahison”.

Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza (chemise blanche), lors de la marche dans l'Est de la ville de Gaza (Page Facebook de l'Autorité nationale suprême de la marche du retour, 10 novembre 2018)
Yahya al-Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza (chemise blanche), lors de la marche dans l’Est de la ville de Gaza (Page Facebook de l’Autorité nationale suprême de la marche du retour, 10 novembre 2018)

Salves de roquettes sur Israël
  • Lors d’une opération des forces spéciales de l’armée israélienne dans le Sud de la bande de Gaza le 11 novembre 2018, un échange de tirs a eu lieu entre les forces et les membres du Hamas. Un lieutenant-colonel de Tsahal a été tué et un autre officier a été blessé. Sept terroristes ont été tués, dont six de la branche armée du Hamas. La réponse du Hamas s’est faite en deux étapes. Au cours de la première phase, relativement limitée, 17 roquettes et obus de mortier ont été tirés sur les localités proches de la bande de Gaza (11 novembre 2018). Au cours de la deuxième étape, qui a débuté le lendemain (12 novembre 2018), le Hamas a lancé une attaque à la roquette massive sans précédent sur les localités et les villes israéliennes du Néguev occidental.
  • Le coup d’envoi du Hamas consistait en une attaque au missile anti-char Kornet contre un bus transportant des soldats de Tsahal, dont deux ont été blessés, dont un grièvement. Au même moment, un barrage massif de roquettes et d’obus de mortier visait les localités proches de la bande de Gaza, qui a ensuite été étendue aux villes du sud d’Ashqelon et de Netivot. Le 13 novembre 2018, à midi, plus de 400 roquettes et obus de mortier avaient été tirés, dont une centaine ont été interceptés par le système de défense aérienne Dôme de Fer. Une personne a été tuée et une centaine ont été blessées, la plupart légèrement. De nombreux dégâts ont été causés à plusieurs bâtiments civils par des tirs de roquettes directs.
  • En réponse aux tirs de roquettes, les forces de Tsahal ont attaqué environ 150 cibles terroristes du Hamas et du Jihad Islamique Palestinien. Tsahal a modifié son mode de réponse habituel et, en plus des cibles locales, a attaqué des bâtiments à plusieurs étages dans la bande de Gaza qui étaient importants pour le Hamas. Les forces ont notamment visé la chaîne de télévision Al-Aqsa, le média le plus important du Hamas, qui diffuse l’incitation au terrorisme; le bâtiment utilisé par la branche armée du Hamas et ses services de renseignement; le bâtiment al-Rahma, utilisé par les services de renseignements militaires du Hamas; et l’hôtel al-Amal, où se trouvait la force de sécurité interne du Hamas.
Tirs sur un véhicule
  • Le 7 novembre 2018, des coups de feu ont été tirés sur un bus israélien sur la route à l’Est de Ramallah. Plusieurs balles ont touché le pare-brise et le côté du bus. Le conducteur et un passager ont été légèrement blessés. Les forces de Tsahal ont recherché les tireurs dans la zone (Porte-parole de Tsahal, 7 novembre 2018).

Le pare-brise du bus attaqué près de Beit El (Cécurité de Beit El, 7 novembre 2018)
Le pare-brise du bus attaqué près de Beit El (Cécurité de Beit El, 7 novembre 2018)

  • En Judée-Samarie, les Palestiniens ont continué à jeter des pierres sur des véhicules israéliens. Les forces de sécurité israéliennes ont poursuivi leurs activités de lutte contre le terrorisme dans toute la Judée-Samarie, en arrêtant des Palestiniens soupçonnés d’activités terroristes. Les événements les plus importants ont été les suivants :
    • Le 12 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule israélien sur la route reliant Jérusalem au Gush Etzion, près du carrefour d”Al-Khader. Aucune victime ni dommage n’a été signalé (Rescue Without Borders, 12 novembre 2018).
    • Le  12 novembre 2018 – Des pierres ont été lancées sur un véhicule israélien sur la route 433 (la route Jérusalem-Modi’in). Aucune victime ni dommage n’a été signalé (Rescue Without Borders, 12 novembre 2018).
    • Le  11 novembre 2018 – Deux cocktails Molotov ont été lancés sur un véhicule israélien sur la route Jérusalem-Gush Etzion, près du carrefour al-Khader. Aucune victime ni dommage n’a été signalé (Rescue Without Borders, 11 novembre 2018).
    • Le 11 novembre 2018 – Une centaine de Palestiniens ont lancé des pierres contre une base de Tsahal près de Beit El. Un employé civil de Tsahal a été légèrement blessé (Rescue Without Borders, 11 novembre 2018).
    • Le  9 novembre 2018 – Un Palestinien a lancé des pierres sur un poste de Tsahal sur la route reliant Gush Etzion à Hebron, près de Beit Umar. Il a été appréhendé par une force de Tsahal (Rescue Without Borders, 9 novembre 2018).
    • Le  8 novembre 2018 – Une pierre a été lancée sur un bus israélien près de Naveh Yaakov à Jérusalem. Un passager a été légèrement blessé (Unité du porte-parole de la police israélienne, 8 novembre 2018).
Principales attaques de l’année écoulée en Judée-Samarie [3]

Principales attaques de l'année écoulée en Judée-Samarie

La situation humanitaire dans la bande de Gaza

Aide financière du Qatar

  • Le 8 novembre 2018, Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien pour la reconstruction de Gaza, est entré dans la bande de Gaza avec une somme de 15 millions de dollars. L’argent a été affecté aux salaires des employés du Hamas. L’argent a été introduit dans la bande de Gaza par le terminal d’Erez, sous la supervision de l’ONU et en coordination avec Israël. L’Autorité Palestinienne n’est pas intervenue (Al-Quds, 8 novembre 2018). Le lendemain, l’argent était versé aux employés de l’administration du Hamas par l’intermédiaire de succursales de la poste. En outre, dix camions-citernes transportant du carburant diesel payé par le Qatar sont entrés dans la bande de Gaza par le terminal de Kerem Shalom.
Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien, supervise le versement des fonds dans les bureaux de poste de la bande de Gaza (page Facebook du Comité qatari, 9 novembre 2018)   Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien, supervise le versement des fonds dans les bureaux de poste de la bande de Gaza (page Facebook du Comité qatari, 9 novembre 2018)
Mohammed al-Emadi, président du Comité qatarien, supervise le versement des fonds dans les bureaux de poste de la bande de Gaza (page Facebook du Comité qatari, 9 novembre 2018)
  • Le 8 novembre 2018, le Comité qatarien pour la reconstruction de Gaza a révélé les montants annuels de l’aide fournie par le Qatar à la bande de Gaza depuis 2012 en affichant les informations sur sa page Facebook. Le message s’intitule “Merci Qatar … les subventions vont continuer …” Selon la page, le Qatar a donné 717 millions de dollars à la bande de Gaza depuis 2012 (Page Facebook du Comité qatari, 11 novembre 2018)

La page Facebook du Comité qatarien indiquant le montant annuel de l'aide fournie par le Qatar à la bande de Gaza depuis 2012, pour un montant d'environ 717 millions de dollars (Page Facebook du fonds qatari, 12 novembre 2018)

La page Facebook du Comité qatarien indiquant le montant annuel de l’aide fournie par le Qatar à la bande de Gaza depuis 2012, pour un montant d’environ 717 millions de dollars (Page Facebook du fonds qatari, 12 novembre 2018)

  • “De hauts responsables palestiniens” ont indiqué que Mahmoud Abbas avait déclaré aux Qataris que l’Autorité Palestinienne et l’OLP s’opposaient à l’aide financière fournie par le Qatar à la bande de Gaza. Cela est dû aux préoccupations concernant les implications politiques de l’aide, y compris la séparation de la bande de Gaza des autres territoires [de l’AP], la promotion de “l’accord du siècle” américain et le renforcement du régime du Hamas dans la bande de Gaza. (Al-Hayat, 11 novembre 2018).
Initiative pour l’emploi
  • Musa al-Samak, vice-ministre du Travail de la bande de Gaza, a annoncé le lancement d’une initiative pour l’emploi temporaire. L’initiative, dotée d’un financement de 17 millions de dollars, bénéficie du soutien de la Banque mondiale. Il emploiera 4 400 hommes et femmes pendant six mois et recevra 380 dollars par mois (al-Risalah, 9 novembre 2018).
Situation financière de l’UNRWA
  • Matthias Schmale, directeur des opérations de l’UNRWA dans la bande de Gaza, a déclaré qu’un certain nombre de mesures avaient été mises en place pour surmonter la crise financière de l’agence. L’une d’entre elles visait à empêcher le paiement du loyer de 1 612 familles dont les maisons avaient été détruites lors de l’Opération Bordure Protectrice. Quoi qu’il en soit, l’UNRWA aurait toujours un déficit de 64 millions de dollars (Safa, 8 novembre 2018). Quelques jours plus tard, Mu’in Muqat, un responsable de l’UNRWA, a déclaré que le paiement du loyer avait été gelé pour les familles dont les maisons avaient été détruites lors de l’Opération Bordure Protectrice. Un certain nombre de familles ont manifesté dans la ville de Gaza pour protester contre cette mesure (Dunia al-Watan, 11 novembre 2018).
Evènements marquant l’anniversaire de la mort de Yasser Arafat
  • Le 11 novembre 2018, des événements ont été organisés en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza pour marquer le 14e anniversaire de la mort de Yasser Arafat. Une marche a eu lieu à Ramallah de la place Manara à la tombe d’Arafat. Un rassemblement s’est tenu au siège présidentiel à Ramallah, en présence de Mahmoud Abbas. Dans la bande de Gaza, le Fatah a tenu son principal rassemblement à l’Université al-Azhar (page officielle du Fatah sur Facebook, 11 novembre 2018). Les forces de sécurité du Hamas auraient réprimé un rassemblement spontané dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Des membres des forces de sécurité ont attaqué les manifestants et en ont arrêté certains (Wafa, 11 novembre 2018).
  • Mahmoud Abbas a déclaré que les Palestiniens étaient actuellement exposés à de nombreux “dangers et complots”, qui avaient abouti à la déclaration de “l’accord du siècle”. Il a déclaré que les Palestiniens se battraient “jusqu’à la fin du monde” pour réaliser leur droit d’établir un pays indépendant. Il a également déclaré que le Conseil central de l’OLP avait pris des décisions fermes pour traiter avec les États-Unis et Israël, qui travaillaient à la mise en œuvre de l’accord, et avec le Hamas, qui sapait les efforts des Palestiniens pour un État indépendant. Il a ajouté qu’à cette fin, l’Autorité Palestinienne instituerait prochainement des “mesures extrêmes”, mais que “la porte restera ouverte” (Télévision palestinienne, 11 novembre 2018).
  • Sur les réseaux sociaux, les propos de Mahmoud Abbas ont été interprétés comme une menace de sanctions supplémentaires pour la bande de Gaza dans un avenir proche. Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a critiqué Mahmoud Abbas, affirmant que des sanctions et des menaces à l’encontre de la bande de Gaza lui avaient fait perdre ses “qualifications nationales” (Compte Twitter de Sami Abu Zuhri, 11 novembre 2018). Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a déclaré que les menaces de Mahmoud Abbas sur la bande de Gaza constituaient un “comportement malheureux” et reflétaient sa crise politique et sa position séparatiste (Compte Amama Twitter, 11 novembre 2018).
Rassemblement du JIP à Al-Bireh
  • Le 10 novembre 2018, le JIP a organisé un rassemblement à Al-Bireh pour marquer l’anniversaire de la fondation de l’organisation et la mort de son fondateur, Fathi Shqaqi. Au cours du rassemblement, un discours enregistré du chef de l’organisation, Ziyad al-Nakhalah, a été entendu. Il a félicité le fondateur du Hamas, Ahmed Yassin, et le fondateur du JIP, Fathi Shqaqi, affirmant que le rassemblement avait pour but de renforcer l’engagement des deux dirigeants et de leurs partisans. Il a ajouté que les “colonies” ne pouvaient être arrêtées que par la “résistance” [c.-à-d. Le terrorisme] et que la Cisjordanie devait donc se joindre à la lutte contre Israël (“l’occupation”). Il a affirmé qu’ils n’étaient pas loin du début d’une intifada semblable à celle de 2000. Ziyad al-Nakhalah a fait l’éloge des “marches du retour” en tant que moyen de “résistance”, et a souligné la nécessité de leur poursuite jusqu’à ce qu’elles aient atteint leurs objectifs. Il a également déclaré que la “résistance” dans la bande de Gaza s’était intensifiée et imposait de nouvelles équations, malgré les efforts régionaux et internationaux déployés pour la contenir, la domestiquer et la vider de ses objectifs. Il a également souligné qu’il n’y avait pas d’alternative à la “résistance armée” et que, par conséquent, celle-ci devait continuer sans dépendre d’aucune forme d’aide humanitaire (Paltoday, 11 novembre 2018).
Aide saoudienne à l’AP
  • Osama bin Ahmed Nugali, ambassadeur d’Arabie saoudite en Égypte et représentant permanent auprès de la Ligue arabe, a déclaré que le Fonds saoudien de développement avait transféré 600 millions de dollars au ministère palestinien du Trésor palestinien pour aider le budget du pays. Il s’agit d’un don mensuel de l’Arabie saoudite d’Août à Octobre 2018 (Wafa, 11 novembre 2018).

[*] Les événements des 12 et 13 novembre 2018 font l'objet d'un bulletin distinct.
[2] A ce sujet, voir notre article (en anglais) du 11 novembre 2018 intitulé : "Summary of Events on the Gaza Strip Border."

[3] Les principales attaques comprennent des fusillades, des attaques à l'arme blanche, des attaques à la voiture bélier et des poses d'engins piégés. Les tirs de pierres et de cocktails Molotov ne sont pas compris.